jeudi 20 mars 2008

There Is A Man Who Came To Stay






"J'ai su à quoi ils ressemblaient , ce qu'ils voyaient quand ils se regardaient les uns les autres ou qu'ils se contemplaient dans une glace.Ils étaient minces, musclés et beaux, agréablement androgynes et même un peu sauvagesdans leurs mises et dans leurs gestes: Deux garçons et une fille. (...) j'avais envie de sortir de terrepour me joindre à leur groupe Satan Sort en Ville. Envie de chanter et de danser. (...) Le monde du rock m'enchantait, la façon dont les chanteurs invoquaient en hurlant le Bien ou le Mal, se procclamant anges ou démons, et celle dont les autres mortels les accueillaient. On les eut pris parfois pour des pures incarnations de la démence. Pourtant, la complexité de leur éxecution étaient technologiquement éblouissante. Les hommes n'avaient encore jamais connu, me semble-t-il, ce mélange de barbarie et de cérébralité."





"Sans toi les émotions d'aujourd'hui ne seraient que la peau morte des émotions d'autrefois"

Nan nan, je ne verse pas dans le amélipoulanisme. De toute façon je n'aime pas Amélie, sa coiffure sortie de nulle part, son Paris qui n'existe plus, son nostalgisme à outrance, sa simplicité, sa fausse candeur et sa prétendue bonté d'âme. Bouh. Pas d'adhération non non. J'aime parler pour ne rien dire, et vous faire perdre votre temps si vous êtes assez dingue pour vous arrêter chez Albionship. Pauvres de vous, vous pouvez encore être sauvés. Antipub à outrance, j'adooore. Regarder danser les gens aussi remarque. Quand chacun donne sa propre interprétation des lignes de forces d'une mélodie, que seul sa propre sensibilité a repéré. Virvoletez, vraiment, c'est beau, et jamais ridicule. Juste humain. Ce qui est ridicule, c'est ce début d'article, mais bon, comme ça ne tue pas... A ce propos, en parlant de tuer...:








Eloge du pont d'acier...


Reflet trouble de 'linconscient, sombre épave
Qui se mire, Narcisse éploré
Défait de son égo, à sa carcasse arraché
Ne reste que le vide, destin branlant aux yeux caves
Qui l'observe et l'appelle, sirène maudite.


C'est ainsi qu'il apparait, malheureux esseulé
Vibrant d'une douleur sourde l'abbattant comme un arbre
Et son fier port de tête à jamais défoncé
Et ses lèvres grinçantes, glacées comem du marbre
Et ses yeux vides étudiant le monde qu'il quitte.


Noirceur de l'âme , enchanteresse. Douceur
Des regards évanescents se posant sur sa peau
Grêle, des mains jouant à caresser son dos
L'échine courbée, trébuchant de sueur
Haletant au souvenir de cette présente douleur
Il jouait au poète, le manteau dévoré aux mithes.


Le voilà qui empoigne la rembarde de la vie
La tord, la foule, piétiné par ses pleurs
Qu'il essuye rageusement d'un coup aguicheur
A la mort qu'il appelle, et qui s'avance vers lui
Un sourire aux lèves il saute, rejoindre les mythes.




( by Simone-bibi , on s'en doutait)



















" Pourtant, les excès de ces jeunes étaient entièrement nouveaux: leur brutalité, leur insolence et aussi la façon dont ils étaient accueillis à bras ouverts par le public, des plus riches aux plus pauvres."






Eight days a week I Lo-oo-oo-oo-oove You







" La musique rock avait quelque chose de vampirique. Elle devait paraître surnaturelle même à ceux qui ne croyaient pas à ces choses. Cette façon dont la musique électrique pouvait prolonger indéfinilent une note, accumuler les harmonies jusqu'à tout dissoudre dans le son, permettait de traduire éloquement la terreur.C'était quelque chose qu'on avait encore jamais entendu. Oui, je voulais m'en approcher. Participer. Rendre célèbre peut-être ce petit groupe de Satan Sort en Ville. J'étais prêt à réapparaître."







Et pourtant, promis, aujourd'hui je n'ai pas déprimé. Juste un peu beaucoup au radar, mais alors en beauté, et en yeux lourds, lourds. endormiassomant. et en plus à partie d'ici j'avais écrit un truc bien pour une fois mais mon ordi m'a laché et je ne me souviens absolument plus de quoi je parlais. C'est bien triste, mais c'est comme ça. A si, je disais que mon poème n'était pas le poème d'une suicidaire, c'est juste qu'en cours on étudie Beckett (que j'adore, au passage). Oui, incroyable mais vrai, Simone sait lire, et compter deux par deux mais ne sait toujours pas lacer ses converses. Que voulez-vous, on n'est pas parfait et la vie est mal faite...











"There's a man who came to stay
The boy he replaced, disappeared without a trace...
Stole all my songs and my style away
No-one would say what they wanted to say
So he was king for a day..
If you sail into the sun lalalala
Beware the eyes of green
And if the whole room tells you 'you are the one'
I defy you not to believe them, my son..."









"A six heures et demi du soir, un samedi étouffant et moite, j'ai sonné à la porte de leur studio. Les beaux et jeunes mortels étaient affalés, en chemise de soie irisée et saloppettes moulantes, en train de (consomer du crack) et de pester contre la malchance qui s'acharnait contre eux. Avec leurs longues chevelures et leurs gestes félins, on aurait dit les anges de la Bible. Leurs bijoux étaient égyptiens. Même, pour répéter, ils se maquillaient les yeux et le visage. Rien qu'à les voir, e me suis sentie gagner par l'excitation."
( Lestat le Vampire, de Anne Rice)








"I Have Nothing To Declare But My Genius"












Oscar, je suis bien d'accord avec toi.








Tu

t'aimes?
"S'aimer soi, le début d'une longue romance passionnée. " décidement Oscar!)





J'aimais, j'aime et j'aimerais les Buzzcoks

Razorlight à H et M, ça fait mal.

J'aimais, j'aime et j'aimerais les Fratelles
Seuls les gens impossibles peuvent faire des choses impossibles.
J'aimais, j'aime et j'aimerais les Strokes
Flic ou truand, face à un flingue, quelle différence?
J'aimais, j'aime et j'aimerais les Hives. Et Verka.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

wao ! t'es inspirée ma puce :)