mardi 29 juillet 2008

" If You're Still Alive When You're 25, Shall I Kill You As You Asked Me Too?"

Hier, Simone est retournée au ciné, pour ne pas rester sur l'échec de sa dernière fois. Au programme de cette petite virée, Phénomènes du (grand?) Shyalaman, sans avoir lu aucune critique au préalable, parce que le style du cinéaste est trop particulier pour pouvoir être retranscris sur une feuille de papier. Ma connaissance du film se résumait donc à l'affiche, à savoir : des voitures arrêtées sur la route (scène qu'on ne retrouve pas dans le film, mais ça comment le savoir avant d'avoir vu?). Soit, songeais-je, le phénomène en question est donc une panne géante de moteurs. Partie de plaisir en perspective, vraiment, surtout que Joaquin Phoenix est, pour la deuxième fois consécutive, absent au générique. la faute à ses quelques kilos en trop? Mais Shyalaman reste Shyalaman, alors allons-y gaiment. Mon erreur étant d'y être allée avec quelqu'un de facilement émotionnable, qui est tellement impressionnée par le générique ( des nuages blancs qui virent en 3 min 50 au gris, lassant au début et finalement idée appréciable et saluable ) qu'elle parle avant même que le film commence. Pas idéal pour entrer dans un film mais on fera avec. Bon, le phénomène n'est pas gardé secret longtemps : la première scène vous le décrit en long, large et travers. Deux amies parlent dans un parc New-Yorkais très peu connu, l'une d'entre elle se met à tenir des propos sans queue ni tête, l'autre panique parce que les gens autour sont, comment dire, un peu bizarre: ils jouent à 1,2,3 soleil. Et puis sa copine trouve l'ide follement trashino-amusante de se planter la baguette de son chignon dans le cou. Petite partie de rigolade en perspective. Clic-clap, deuxième scène, j'ajouterais bien "et que ça saute" mais ce serait de très mauvais goût, vraiment. Parce que l'écran affiche maintenant un échafaudage avec des ouvriers dessus, jusque là tout va bien me direz-vous, et comment vous contredire? Sauf que, fluishtbam (ou un bruit s'en approchant grandement), un corps aterrit (puré j'arrive plus à écrire "aterrit")dans les graviers. Le public, blasé, songe que mouais, il a glissé, et après? Ce n'est que justice que les maladroits tombent. Sauf que s'ensuit une jolie hécatombe : il pleut des gens, sisi je vous le jure, mais les ouvriers ne sortent hélas pas leur parapluie, ils regardent en l'air pour nous permettre, la caméra ne suivant que le regard des personnages, de voir tous ces citadins se précipiter du haut de l'échafaudage, scène oscillant entre le risible et le haut-niveau. Je penche pour haut-niveau. Ce n'est qu'après ces réjouissances énaurmes qu'on découvre le héros du jour, Mark Wahlberg, et il est assez décevant: tête d'américain moyen, prof à l'humour bancal et aux chemises banales, sa femme à tête d'elfe qui rappelle Bryce Dallas Howard, son ami avec encore moins de saveur que lui. Même pas un anti-héros en somme, juste un clampin paumé dans la masse. Mais il est prof de science (ça change tout en ces temps agités), et en fait non, ça ne change rien du tout: il est comme tout le monde, il ne comprend pas pourquoi les humains lancent cette hype de se suicider de manière spectaculaire. Alors SuperMark prend le train qui s'arrête au milieu de nul part, et il descend, et il trouve une voiture, et son ami meurt (mmerrrdeuh fallait pas le dire) et il court dans la campagne pour échapper à ce virus suicidable et puis shhttt, je vous en dit pas plus. Juste qu'on a un catalogue assez imaginatif et étendu sur les manières de se suicider quand on a pas de médocs sous la main. En vrac, crash de bagnoles, balles, tondeuses (?? ouioui, tu la démarre et tu t'allonge en dessous, et comme ça ça fait du steack pour les survivants), pendaisons, scies, morceaux de verre, fracassage de tête contre les vitres, et j'en passe. ah, oui, assez drôle pour être relaté: se faire arracher les bras par des lions, qui reste la palme. Mais alors Simone, qu'en as-tu vraiment pensé, toi dont l'esprit de clairvoyance nous éblouit tous ( je lis même dans vos pensées)? Et bien d'abord, que c'est un film déstabilisant. Oubliée, la candide naïveté de La Jeune Fille De L'eau, le dernier film de M. Night Shyalaman est noir, très noir. Si quelqu'un sait ce qu'il lui est arrivé entre-temps, merci de le signaler, mais il a perdu cette foi dans l'humain et les valeurs positives. A présent, s'unir contre les forces obscures ne sert plus à rien, il faut être seul pour survivre. Et surtout, ne pas tenter de sauver le reste. Chacun sa merde et son suicide. Le temps n'est plus aux héros qui se sacrifient pour sauver l'humanité, vu qu'ici le suicide est monnaie courante. Cette idée de finir non pas entre les lames d'un boucher sanguinaire mais de sa propre initiative est un coup de génie, la perspective est glaçante. Un déchaînement de violence envers soi-même, multiplié par le nombre de citoyens de l'état New-Yorkais, et très vite un sentiment profond de malaise. Shyalaman a retenu que ces monstres ne faisaient jamais peur, ici l'ennemi est invisible. Le film reste malgrès tout décevant (en même temps, je l'ai vu en VF, ceci explique cela), le message écologique est lourdingue, quoique en fait très digeste si on le compare aux autres, plus efficace en tout cas. Pas un chef d'oeuvre, mais un film à voir malgrès tout plutôt que de faire la sieste.





Tu préfère travailler à la chaîne plutôt que de vendre du shit alors que tu gagnerais 10 fois plus...et ba t'es con!

lundi 28 juillet 2008

"What I Like The Most About You, Pete, It's Your Girlfriend And Your Shoes"

Le temps pour Simone de se rapeler que oh, où avais-je la tête, je vous devais un article sur le trilby.
Pas trop long, parce que, après tout, il ne s'agit que d'un chapeau. Ok, pas un simple chapeau, un TRILBY. Mais le principe est tout de même là. Un assemblage de tissus. Je démarerais bien un article scientifique, du style " inventé au 19° siècle, le trilby, de forme héxénotornodale n'a cessé son expension aux confins de l'occident " et bla et bla et bla, si ça se trouve ça en serait presque crédible. Même que.
Mais si Simone avait la fibre scientifique, on le saurait de longue date, et vous n'auriez pas été les derniers prévenus, loin de là. Vous voulez savoir à quoi ressemble un trilby, si vous êtes incultes à ce point? regardez au dessus. Pour les connaisseurs, qui lisent ceci avec un sourire grand comme ça en songeant que héhé, eux, dans leur grande in-inculture, n'ont pas eu à regarder, et quoi, il y en a qui ne savaient pas ce que c'était? Si vous savez à quoi cela ressemble, pourquoi lire cet article. Allez plutôt vous limer les ongles de pieds.
Trilby était au départ le nom d'un roman de Geoges du Maurier, passionnant à souhait, mais Simone est en manque de lecture donc tout titre est le bienvenu.
Le trilby étant, pour faire court, quelques grammes de classe et distinction sur le crâne d'un homme. Pas n'importe quel homme, cela 100 ans. Sur de petits voyous mignons comme tout par exemple. Dignes de sortir du "Rock of Brighton". Sur divers musiciens, du jazz usqu'à l'indie en passant par les mods. Wikipédia vous propose une liste des porteurs célèbres du trilby, rien que ça me file mon quart d'heure de fou rire, qui s'est ennuyé au point de se sentir obligé de dresser une liste pareille? Liste dans laquelle on retouve les noms de ...wraoul... et ...wraoul bis...


Sachant que lorsqu'on dit "regardez au dessus", il y a toujours au moins une quiche pour regarder en dessous (la connaissance de Simone sur l'être humain est prodigieuse et sans fonds), je poste une image de plus du trilby, avec le sourire, mais si voyons c'est tout naturel. Hein, quoi, mais, ohh ba ça alors, je n'avais même pas prévu qui serait le porteur. Quelle heureuse coïncidence.








Albin de la SIMONE (encore!) aime lire les rapports de police, les tortures, les supplices. Moi aussi, ça nous en fait des points en commun.

samedi 26 juillet 2008

"Love Is Just A Bubble If You Don't Take The Trouble To Make It"

Je démarre une nouvelle expérience avec Tumblr, qui me semble amusant. A condition que l'URL veuille bien marcher.
Et oui, Albionship s'exporte par delà le web, et Simone a un mal de porc aux pieds. Je compte bien finir prochainement mon coin littérature, ne vous inquiétez pas, je ne vous ai pas oublié. Je commence même un pense-bête, tenez, pour vous:


- Parler du nouveau Palanhiuk
- Apprendre à orthographier Palanhiuk
- S'emballer sur Genêt
- Evoquer Volume, puisqu'on l'a déjà présenté
- Parler des dédicaces de Glaston
- Divaguer sur le nouveau groupe de Drew, sur The Gin, sur Serge Gainsbourg, sur Johnny Cash
- Résoudre ce problème d'URL
- continuer à modifier mon myspace
- TROUVER DU BOULOT ET ACCESSOIREMENT 360 euros, mais ceci ne concerne pa ce blog
- Consacrer un message à Hedi Slimane



Promis, je vous fait tout ça. Une fois que Simone aura résolu son enjeux principal qui est de trouver un homme drôle et physiquement intelligent qui ne soit NI gay NI bi zieutant autant sur toi que sur ton copain. Bon courage Simone, la nympho qui aimait les hommes entre eux.

mardi 22 juillet 2008

" I Don't Want To Leave My Room, I'm Happy In My Dust And Gloom"

Les vacances sont pour Simone l'occasion de faire la liste de tout ce qu'elle a loupé à cause du... (bip).Je compte envoyer un roman au ministère qui a instauré cette saloperie pour leur demander de repasser au ciné les films que je voulais absolument voir et que je n'ai pas vu - cause: "révisions"- mais je réalise que je ne sais même pas à quelle branche requêter. On attendra les sorties dvd, mais ça me pompe un brin. Je manque cruellement d'argent au moment où j'en ai le plus besoin. Il fait moche dans la pire région de France. Jean rage. Tout est fait pour me mettre des bâtons les pompes.





Funny Games US ne passe nul part alors que je voulais voir ces clowns échappés d'Orange Mécanique avec une bonne dose de démaquillant pour les yeux s'éclater un peu sur Tim Roth et surtout Naomi Watts.





Je ne trouve plus le cd de Lou Reed et il pleut sur Berlin alors que j'y vais dans deux semaines.





Le Majestic fait une rétrospective de tous les films de 2007 qu'on aurait pu merdiquement ne pas voir, et ceux qui m'interressent ne passe pile que la semaine où je ne suis pas là.






Je n'ai toujours pas trouvé de boulot, je vais finir par postuler au cimetière.




Hier j'ai vu un film qui n'avait de bien que le titre : Sois je Meurs, sois je vais Mieux. Et ba gamin, j'aurais préféré que tu crève, toi et le réalisateur. Encore 2 heures de perdu.





Les Bee Gees viennent de remplacer "Calm Like You" sur Itunes. Il faut que je pense à virer l'aléatoire.




J'en suis arrivée à vous parler de ma vie de merde, ce n'est pas bon signe.






Il me faut 360 euros d'ici fin Août, ça ne se trouve pas sous le pied d'un porc d'après ce qu'on m'a dit. Je compte revendre mon corps sur Ebay pour payer ça, les enchères débutent à 20 euros, battez-vous pour un cheveux de Simone.








Si mon intuition est bonne, John Hassall s'apprête à enregistrer des chansons des Libertines avec Yeti. C'est quoi exactement la blague?






Je ne pars plus à Londres dans un an, mais à Paris. Quel échec, je vais me tirer une balle.






Je n'ai pas de McVities, ce qui signifie que je ne mourerais pas aujourd'hui.






Blogspot m'énerve à un point...Allez savoir pourquoi, l'éditeur qui me permettais de mettre des couleurs ne s'affiche plus, ce qui n'est pas grave, mais je ne peux plus mettre de liens, ce qui est bien pire. Zshare ne marche pas non plus remarque, impossible de charger des chansons, alors que je m'étais remotivée pour les playlists. J'ne conclue que tout effort est à proscrire, la moindre idée est foutue en l'air par ma prodigieuse chance.




J'emmerde le système, mais il fait ça tellement mieux que moi que ça en devient déprimant.




Des élèves de mon lycée créent des fan-club en l'honneur de profs...on aura tout vu.





Je vais me coucher à midi, rien dans le frigo. Rien qui donne envie de manger du moins. Ce matin j'ai glissé sur du shampoing étalé dans la baignoire par un couillon étourdi et j'ai bien failli m'éclater la tête. Ma douche me fait peur maintenant.




samedi 19 juillet 2008

"I Am A Hippy Son, I'm Into Porn And Gun, I'm Virile, I'm Fertile"

Ce soir, la Simone est tellement motivée sans raisons qu'elle vous prépare une minute culturelle à souhait, et je vous jure que vous allez kiffer votre race et lui vouer un culte, si ce n'est pas déjà fait. Il serait tant de mettre de l'ordre dans mon puit sans fond de connaissance entassées en vrac, et ce soir est un bon soir. Ou peut-être ais-je tout simplement envie de parler. Minute culturelle, 3,2,1, excusez un peu.





3. I no longer hear the music.


"The song we were singing is called 'I no longer hear the music'". Ahah bande de sales mômes galopins, quelle blague chevelue. Rattraper un retard d'un mois en musique signifie que je vais forcément parler de ce que tout le monde a déjà lu/vu/entendu. Tant mieux pour vous, mais qu'est-ce que c'est passionnant. Alors, oui, comme tout le monde, j'applaudi la sortie de l'album des Last Shadow Puppets. Même si je n'ai pas acheté leur album, ce qui ne signifie pas que je ne le ferais pas. Même si on connait leurs chansons par coeur depuis, allez, Mars? Et même si le tripe de ces faux jumeaux, c'est la madeleine, est Proust qui veut. Je salue les Wombats, qu'une fois de plus on connait depuis plus de 6 mois, mais il n'est jamais trop tard pour un bon petit hommage. Les Blood Red Shoes sont extraordinary my dear, t'imagine pas à quel point. J'ai découvert depuis peu ( la honte! la honte! Quoi? que celui qui n'a jamais retrouvé de classiques poussiéreux me jette la première rose) Another Girl Another Planet des Only Ones, qui passe en boucle sur ma jolie bibliothèque itunienne, elle et toutes ses reprises, dont une des Babyshambles. En parlant des Babyshambles, Shooter's Nation n'est pas mal... Nan allez, trève de plaisanterie, j'arrête de racler mes fond de tiroir et je parle de trucs un peu plus novateurs, ou presque. J'ai acheté Romance At Short Notice parce que tout le monde a descendu cet album, ce qui me semblait une bonne raison de l'écouter. La conclusion est que le rythme dingue et bluffant du premier album s'est ralenti, ce qui est un peu triste, mais pas catastrophique. L'ami Carl est doué pour faire trotter dans vos petites tête ses chansons à grands coups de "lalala" ou "oh-oh-oh" et effectivement, on reprend les onomatopées en coeur et avec un juvénil plaisir. Là où les dépetés pêchent, c'est au niveau des paroles. Avouons que personne n'a dû se les casser pour écrire " I see that place from my window" ou "the sun will shien tomorrow" (même si ...). Mais bon, je déclare publiquement ce soir que, si Carl possède un sens aigü du rythme, Pete a heureusement ajouté de l'art poétique dans les chansons libertines. C'est sûrement ce qui manque à Romance At Short Notice, qui part ailleurs ne boulversera pas le monde du Rock. Rien de transcendant en somme, mais c'est toujours plaisant un disque pas casse-tête qu'on écoute distraitement mais avec joie. Sinon, CQFD vous propose en téléchargement gratuit 18 reprises de chansons suite au concours Rought Trade, et ma foi, en tant que fan de covers, voir des chansons réinterprétées est toujours plaisant. Surtout que cela rappelle à quelle point la chanson de départ était géniale avant d'être massacrée par des amateurs, mais peu importe, la musique est faite pour être en perpétuel mouvement. Je signale par ailleurs pour ceux qui auraient étés victimes d'un arrêt de connection internet pendant les 2 mois précédents que Calvin Harris est un bidouilleur génial et que Cage The Elephant est agréable à écouter. Blondelle est une petite bande d'anglais au répéertoire attendrissant, on n'en parle jamais assez. Et l'ami Carlos s'était mis au duo il y a de ça un petit bout de temps avec son amie la blondasse de Client, et le clip est tout ce qu'il y a de profondément excitant.


Last Shadow Puppets + Calm Like You
The Wombats + Moving To New-York
Blood Red Shoes + It's Getting Boring By The Sea
The Only Ones + Another Girl Another Planet
Dirty Pretty Things + Plastic Heart
Zak Laughed (l'heureux gagant) + The End Has No End
Blondelle + I wonder
Client feat. Carl Barât + Pornography (ça vous refile pas déjà un frisson?)


(les liens sont à venir)






2. She was a child of the movies and the dollards

Là, on va dire qu'il s'agira de faire court. J'ai peu vu les salles obscures ces derniers temps, mon pete, Jeannot Lapin tu finira au gibet. Je me permets quand même de vous conseiller le film de Depleschin, si tout de fois il passe encore sur vos écran (en gros, si vous vivez à Paris, et encore). Un Conte De Noël, qui est tout sauf un conte, mais présente une affiche pâlissante d'envie, avec entre autres et surtout Matthieu Amalric. Le nom de ce dingue au palmarès doit suffire en tant que critique, et Matthieu je t'aime. Et les comentaires que tu fais sur ta première femme sont à tomber par terre, et c'est peut-être avec toi que j'ai tâché pour la première fois de sa courte exisence mon boxer Top Shop. En film à louer, pour franche découillonnade, j'avance Shaun Of The Dead, par ce qu'il sent l'anglais moyen et profond, les attaques de zombies, le copain débile et nolife et le pub en tant que QG.
Je signale par ailleurs que le prochain James Gray sort le 5 Novembre, sortez vos cartes abonnements, Joaquin Phoenix joue une fois de plus dans le film intitulé "Two Lovers".



3. Read like the book of revelations, or the beano, or unbridged Ulysses.


Coin littérature pour plus tard, il n'est après tout que 2 heures du mat.

jeudi 17 juillet 2008

"Give me an F"

J'étais là pour vous parler de Musilac je crois... 3 days of peace and Music. Ahaha ce n'était pas Woodstock,mais pas loin m'ont soufflé mes accolytes. L'idée amusante étant d'installer deux scènes l'une en face de l'autre sur un terrain vide et herbeux pour le simple plaisir de voir les spectateurs courir désespérement d'un endroit à l'autre en jouant des coudes pour avoir une place digne d'intérêt. Il faut donc savoir faire un choix, c'est là qu'on se marre un peu, je ne vous ai pas encore annoncé la programmation. J'hésite encore à vous narrer ça en trois jours bien séparés comem tout le monde ou à tout vous balancer comme ça vient et à vous de faire le tri...je penche pour la seconde idée, qui m'underground sacrément.


Je commence par le summum ou je le garde pour la fin? Le summum étant bien sûr les Babyshambles...Je sais, je vous en parle beaucoup en fractionnant tout. Bon, commençons par les groupes que j'ai écouté d'une oreille distraite en mangeant un kebab, parce qu'il n'y a que ça de vrai. Voir des churros, qui sentent la pâte à modeler. Ce fut donc les Hocus Pocus, sans commentaires, Thomas Dutronc qui a de jolis yeux bleus et un air si pure et fragile que je lui sauterait bien dessus, et le troisième jour je ne me souvient même plus de qui s'était, toute concentrée que j'étais à grimper dans les arbres centenaires plantés là pour l'occasion. J'ai enfin vu la fameuse crête de Drew qui avait mis la presse et les fans en émoi, et qui ma foi est bien divertissante. Si il pouvait se la carresser en passant ses mains dans ses cheveux quand il ne tient plus sa basse, ce serait parfait. Je vomi Daniel Darc, que j'aime pourtant bien sur Cd. Grand-père, quand on a besoin d'une canne tellement on tremble sur scène, on ne sort pas de l'hospice. Et évite les blagues qui ne font plier en deux de rire que toi seul, du style "il y a mon fils, Pete Doherty, qui va venir si il passe la frontière". Surveille ton nez avant d'aller poudrer celui des autres. Je crache sur son confrère Arno, oui c'était la soirée papys, mamie aussi avec Patti Smith sauf qu'elle a assuré, je tire une fois de plus mon Trilby pour elle parce qu'elle a la pêche et qu'elle le mérite, et parce que merde, c'est Patti Smith tout de même. Arno non, le digne double de Darc en plus gros, tient pas debout, ressort trois fois la même vanne: "bonsoir, c'est Carla Bruni" dit avec une voix d'alcolo notoire, mais pas l'alcolo qui t'amuse, non, le vieux avachi sur son comptoir dès 11 heures du mat' à cause d'un ricard. Petit joueur, quand on est pas foutu de chanter, on a au moins les couilles de ne pas se pointer à son concert, ça décevra peut-être une fan en chaleur particulièrement fondue du cerveau mais le reste du public en sera reconnaissant.

Mais pire que ces deux clampins,j'exècre BB Brunes,qui a le culot d'arriver sur scène au son de "BB Initials" de gainsbourg et de finir en reprenant "I Bet You Look Good On The Dancefloor" des Monkeys en guise d'adieux, ce qui signifie qu'on aura applaudit au début et dansé à la fin..Et pendant le reste du temps? Je dirais se boucher les oreilles à cause des cris des groupies (aaaaahhhhhh) et simultanément du guitariste (rruuaaaaaa) qui finissent par se confondre tellement c'est aigü. La première réflexion qui vient à l'esprit, c'est que le concept de l'androgyne est cultable, mais que la boucle d'oreille prol' alliée à un marcel échancré -qui tombe tellement que si c'était Peter Doherty qui l'avait porté, on aurait peut-être vu le tatouage Babyshambles, voir même le nombril- est plus risible qu'ambigü. La deuxième remarque est que, même si les Libertines ont inspiré la nouvelle scène parisienne, ce que ne cesse de clamer à corps et âme mon papier WC, j'ai nommé le R'n'F, et bien nos jeunes minets n'ont retenus que le plus inutile dans l'enseignement d'outre-manche: on fait péter les guitares, on saute très très haut et très très raide, et le batteur métisse se doit de montrer ses ridicules pectoraux. Et après, c'est quoi l'originalité de ces touffus?On crie son côté félin pour faire se pâmer les donzelles du premier rang, on chouchoute son pubic surtout "vous nous faite transpirer c'est dingue". Ces mesieurs choississent comme effets visuels de faire clignoter les lettres B.B.B., lumineux doré sur fond noir, celà est tellement subtile tellement pas bling bling, et puis, comble du raffinemement, ces lettres s'animent dès que le mot "bébé" est laché dans le micro, sachant que le chanteur a un tel sens de l'humour qu'il le glisse partout, c'est tellement hilarant que je vais pisser dans mon boxer Top Shop. BéBé Borrell viennent chercher leur quart d'heure non mérité de célébrité, et on se dit que l'avantage qu'ont les groupes anglais sur notre trio parisien, c'est que au moins, si les paroles sont à excrémenter, on s'en rend moins compte vu que héhé c'est de l'anglais. Mais Simone du calme, parce que les anglais, tu les as vu à l'oeuvre, et OMP,c'est une autre paire de manche (ahah).


Trève de plaisanterie, je voulais parler des Wombats qui, oui, viennent bien de Liverpool, comme le précise si bien leur chanson. Mais ça c'est un groupe à voir sur scène. Déjà parce que voir réuni sur scène un chanteur à la guitare bleue hawaïenne (ce qui me fait penser que j'ai oublié de préciser que la guitare de nos Bébé pas Blonds était une Hello Kitty, tellement trash), sa touffe déconfite et son petit (petit?) bide à bière, un bassiste à la bouille épanouie de farfadet à qui on ne donnerait pas plus de 15 ans et un batteur qui disparaît derrière sa batterie, ne laissant dépasser qu'une main agrippée à une bouteille de vin, et bien c'est déjà une bonne raison d'être là à poireauter sous la pluie. Vraiment, pour els yeux, c'est un spectacle. Ces types sont de vrais clowns, je vous donne en vrac le chanteur qui tente d'expliquer en bredouillant qu'il boit du vin rouge pour faire français et, effectivement, s'enfile trois-quatre verres à la suite avec un entrain qui fait plaisir à voir; notre farfadet-en-chef qui sautille tout raide avec sa basse, un index en l'air (signification qu'il est le seul à connaître), et surtout qui chantonne l'air (précision faite qu'il n'a aps de micro, on dirait un môme chantant en coeur avec la radio); le batteur qui bredouille du français, ainsi que le chanteurs, et finissent tous deux à cracher dans le micro pour exprimer leurs difficultées. Poilant je vous dit. Musicalement, c'est idéal, bonne qualité sonore et chansons faites pour sautiller des heures en rythme avec le groupe, et puis je voulais tellement crier "Laura whoo-oo-oo-oo" que ce fut un plaisir complet. Difficile de décrire l'accueil réservé par la partie novice du public, vu que j'étais dans els premiers rangs et elle pas. Un peu froid, une fois de plus, à en croire une remarque du chanteur comme quoi ça remuait plus devant que derrière, mais cela, après tout, se vérifie partout.



Sauf pour Mika bien sûr, là ceux qui ne bougeaient pas avaient déjà trop de cors aux pieds. Si vous avez vu des gens qui ne sautillaient pas sur ses petites bombes pop acidulées, merci de le signaler. Ce mec est à voir en concert, peut-être juste parce qu'il a une pêche dingue, et danse, et chante (heureusement) et se tortille comme s'il avait bu 5 Red Bull avant. En t-shirt rouge frappant qu'il enlevera après, révélant à la face du monde (oui, le public de Musilac est mégalo, mais seulement sur les bords alors) un torse poilu, innattendu. Mais Monsieur a chaud, et vu les cris ce n'était pas que pour son propre plaisir. Mika est aussi triste de voir qu'on poireaute sous la pluie, mais alors vraiment beaucoup, et il remercie sans cesse de gigoter alors qu'il pleut. Mais avec plaisir jeune homme, c'est tout naturel et Simone aime faire grincer son arthrose sur de la bonne musique. Cette pluie incessante remémore quand même au lutin rouge les glorieux jours de Glastonbury, ce qui a pour effet de faire hurler de bonheur votre swine et ses accolytes, parce que on parle de Glastonbury là quand même. Donc, comme quelques semaines avant, Mika démarre une petite séance vaudou destinée à effrayer Dieu et arrêter la pluie. Bon, Dieu devait être sourd/ surpuissant ce soir/ mouillé lui aussi par la pluie/ un peu vénére parce que quelqu'un a bousillé ses boots, en tout cas la prière n'a fait qu'accentuer la pluie, mais on pardonnera à Mika ses pauvres talents de sorcier, de toute façon il ne faut surtout pas que la pluie s'arrête, il fait une telle chaleur dans cette porcherie qu'on va tous crever.



Je vous avez dit que j'évoquerait les Do, pas en long, large et travers parce que je maîtrise mal le sujet. Pour faire court, la brunette a une coiffure d'enfer, je veux la même, un air aussi sympa, amical et mutin que celui de Lilly Allen, ce qui la fait entrer dans le grand Panthéon de la Grande Soeur/ Copine Cool Qui S'est Mise A La Chanson. Ca c'est une môme de caractère, eclipsant presque son compagnon en lui coupant la parole de sa voix de sirène rouillée. Nan mais c'est trop mignon un petit couple sur scène, on sait ça depuis perpet. Et là, frais et fleuris ( uhuh c'est pompé sur rien ça!) les Do ont beaucoup pour plaire, leurs mélodies aussi, accessoirement bien sûr.




Je crois que je peux maintenant attaquer ce qui me démange depuis peu, et beaucoup. Vu que je voudrais passer à l'article suivant, mais si je ne fini pas celui-ci avant, il restera inachevé, ce qui serait cool, mais non, un minimum de responsabilités quand même, et l'envie de crier que Peter est définitivement revenu d'entre les morts. What a shamble, what a shamble... Bien sûr qu'on s'est casés aux premiers rang, je ne fait pas la queue pour regarder un écran nan plus. Et puis, il paraît que je gêne les frileux du fond à sautiller dans mes pompasses gadouées, alors respect pour le public et surtout excuse pour parader au milieu des groupies de dernière minute (cru 2008, mais qu'est-ce qu'on se marre) avec aux lèvres un sourire grand comme ça. Attente de 15 minutes environ, le temps de se dire que l'ambiance crépete mais que le public a une étrange tendance à ressembler à un énorme pot de kékés, vous savez, ces gens qui ont tellement du style et de la classe dans le sang. Bons, prolos viennent voir dandys anglais, pourquoi pas un joli choc des cultures, ce serait mirmitif. A moins que de voir l'ami Peter à genoux dans la poudre chaque jour dans leur presse leur donne l'impression qu'ils sont faits eux et lui pour se rencontrer. Sûrement, sûrement, venez nombreux vous ne serez pas déçus. Nous (swine+ accolytes) choisissons prudement le doux refuge de la langue britannique pour éviter d'avoir à sympathiser avec les hordes de méchées noirs, crayon noir qui bave horriblement sous les yeux et escarpins noirs vernis têêêlement chic quand ils sont assortis au pantalon 36 satin alors que la demoiselle fait du 40... Repli stratégique donc, mais garder ses positions, en se promettant de foutre un bon coup de coude dans une tête ou deux quand le concert aura démarré. Viendra, viendra pas, cette question est têêêêrriblement excitante et dans le vent, on la sent poindre de partout, chacun sa petite dose d'adrénaline, je l'aurais plus en écoutant Gang Of Gin, mais encore faudrait-il qu'ils connaissent. Oui, oui, laissez-moi le plaisir de massacrer un peu le public, parce que je hais un public, ça veut toujours crier plus fort que toi, et à force ça me nique les oreilles et cordes vocales, ce que je ne souhaite surtout pas. Bon, le groupe finit par arriver sur scène, on est quand même venu pour ça à la base. Une fois de plus, voir Peter dans son petit veston est troublant, surtout quand il s'agit de réaliser encore et toujours que , la vache, il est immense et tout maigre. Magnifique quoi. Comme dit plus haut, Drew affiche désormais et depuis peu une crête rougeâtre (colo? pojo?) toute mignonne et poilante, qui le rend un brin sympathique, lui le bassiste grandissant à l'ombre d'un géant. Adam n'est toujours pas plus voyant, planqué silencieusement derrière sa batterie en tapant dessus pour éviter de regarder ce qui se passe au delà de la scène. Et Mick...eurm...a un chapeau. Fin de l'histoire, on ne parle PLUS de lui. De toute façon, ce n'est pas pour lui qu'on est là. Me font rire ceux qui tentent d'aborder tout le groupe tout au long de leur narration, allons allons ne nous la faite pas, vous n'étiez là que pour en voir un seul, il pourrait trouver d'autres clampins (excepter peut-être Drew , et feu Pat qu'on regrette encore et toujours) que ça reviendrais au même.Donc je ne vous parlerais que de Peter, puisque je n'ai regardé que lui et le gus devant moi, mais ça c'était pour mieux cracher sur le sommet de son crâne, rien à voir avec le reste ... Peter Doherty, qui devient une sacrée institution à lui tout seul, dont on parle limite en se signant (remarquez les efforts désespérés de votre Simone pour rester objective), en scène et en os, ce qui donne immédiatement un sentiment d'irréalité bien dommage, mais on s'y fait vite.Détail qui n'est pas des moindres, les incidents capillaires sont bel et bien oubliés, on lui retrouve presque la touffe des débuts, un peu plus fatiguée peut-être. Veston noir enlevé dès l'arrivée sur scène, chemise blanche, sobre, qu'il enlevera par la suite pour révéler un marcel noir des plus...disgracieux n'est pas le mot juste mais c'est le premier qui vient à l'esprit, afin de laisser apparant LE tatouage, cette tête de mort estampillée "Bilo" et surmontée du "Libertine" écrit par le grand Carl lui-même. Rien que ça, ça force le respect, je n'y avait pas eu le droit à Lille et là, de voir ces traits noirs courant sur la peau pâle à même pas 3 mètres de moi... Tout cela est bien beau me direz-vous, mais n'étais-je pas là pour parler musique? Tsst, si M. Doherty n'était défini que par sa musique (ce qui serait déà tellement amplement suffisant), ça se saurais. Mais je garde la tête haute, ce n'est pas moi qui lis le Sun. Musicalement, bon son, voix audible ce qui semble convenir à tout le monde, sauf moi bien sûr, par simple esprit de contradiction mais surtout par nostalgie de son souffle éraillé et mourrant des débuts, quand il devait hurler à s'arracher les cordes vocales pour se faire entendre par dessus la guitare. Pour le répertoire en lui-même, rien à redire, beaucoup du deuxième album, un peu du premier ( raa Killamangiro en live est décidéent une expérience que je souhaite à tous) même si les trois quarts des gens présents le découvre pour la première fois. Tout cela offert sur un rythme effréné, transformant la fosse en immense foutoir où chacun gesticule comme si il ne lui restait que ça à faire avant de crever, et le groupe, bon prince, ne laisse pas trois secondes de répit pour souffler, ils enchainent tout avec une mécanique diablerie. Ce qui fait qu'au bout de 10 minutes, je ne suis déjà plus dans un état normal, commateuse à force de sauter machinalement, les yeux rivés sur la scène sans voir tout ce qui m'entoure, la poitrine vibrante au rythme des 400 décibels qui arrivent dans mes oreiles sifflantes, chaleur bonheur, Albionship cherche l'Arcady. A chaque accalmie de 30 secondes, le temps que ça applaudisse rapidement, il s'agit pour swine et accolytes de crier le plus fort possible "Biggles", au cas où ce mot percerait le brouillard envâpé de Peter pour lui rappeler une certaine banane... Bon, visiblement, il était trop enbièré pour réagir (j'en profite pour noter, même si Cauli s'en est déjà chargée, que Peter boit de la bière dans des verres à vin et Carl du vin dans des verres à bière. J'ajoute que Carl porte le chapeau de paille aussi mal que Peter porte ce soir son marcel noir. Je ne dit rien, je constate), ou sûrement qu'en tant que femmes nous n'avons pas le privilège de grouler d'une voix mâle, profonde et virile. Dans tous les cas, il ne nous entends pas, ça alors, mais nos fans frais de 2008 si, et ils râlent parce qu'ils pensent qu'on insulte les occupants de la scène. LA BLAGUE. Vous n'imaginez pas comme le public de Musilac est désopilant. Nous n'aurons donc pas le droit à une dédicace digne de Glastonbury, mais, mais, mais avons l'immense privilège d'entendre les premiers accords de... Oui, Shoop shoop vient d'arriver, pas d'erreur possible, c'est un petit What Katie Did en live, et ça, croyez-moi, même sans le brun au torse galbre c'est trop beau pour ne pas chialer juste un peu. Si vous ne le faite pas pour cette chanson ( ah mon pete cette chanson, je ne m'attarderais pas, non non, ce n'est que What Katie Did après tout, putain avoouez que là vous tueriez bien juste un peu pour prendre 5 secondes ma place et y être) faites-le pour les 4/5 de la fosse qui sont ravis de, je cite, "découvrir une nouvelle chanson en exclu, elle sera peut-être sur le prochain album". C'est sûr que Virgin 17 ( excusez un peu, si c'est pas du poid lourd de sponsor ça) forme parfaitement bien les fans de dernière minute. C'est ces mêmes personnes qui repprochent à sieur Doherty et sa bande d'être extrêmement froids avec leur public. Certes, j'ai quoi, deux minutes pour vous expliquer? Peter en a rien à foutre du public français qui ne le suis pour la plupart que depuis qu'il est passé à Canal+, et encore moins d'un public de festial puisque cela sous-entends que tout le monde n'est pas venu pour lui. Alors pourquoi aller faire des efforts pour des incultes qui connaissent deux chansons mais le nombre exact de ses condamnations, sachant qu'en plus, en tant que bons cul-terreux, pas un ne maîtrise l'anglais? Peter Doherty solo dans une petite salle londonnienne, je peux vous dire que c'est autre chose, et là il s'agit d'un véritable partage avec le public, pas uen campagne de pub à la BBB. Alors oui, il débarque en retard, se casse avant la fin, et muet une fois qu'il a fini de chanter. Mais aucun, absolument aucun des concerts auxquels j'ai assisté ne valait le sien. L'occasion de rapeler une dernière fois que Peter Doherty gagne terriblement à être connu enfin pour sa musique. Message envoyé à tous ceux qui voulaient le voir sortir sa bouteille de crack sur scène.










Je crois bien avoir fait le tour de ce qu'il fallait raconter, des bonus seront ajoutés si vous êtes sages et me léchez les pieds.









Cet article a été copié-collé une bonne cinquantaine de fois,de peur qu'un malencontrueux beug vienne me pourrir la demie-heure.




Ghislaine, c'est la fête au village, fait péter tes jaretelles

"Well We’ve Been Playing Russian Roulette For Far Too Long"

Et puisque c'est l'été et que ça sent le gazon fleurit, autant continuer avec mon petit tour des festivals. Petit? Non immense, deux festivals ba ça risque pas d'aller trouer mes semelles mais tant pis, on attendra l'année prochaine pour Glastonbury, il le faut absolument, je vous expliquerait pourquoi plus tard, vous n'êtes de toute manière pas concernés. Donc, oui, c'est un mini-tour, mais puisque tout est mni dans notre vie, vous m'en voyez ravie. Simone a donc cette fois-ci squatté les rives d'Aix-les-Bains, n'a pas profité des plages nudistes, a cherhcé désespérément des moutons sans les voir et a du se rabattre sur des vaches à mascara intégré, et ça c'est trop fort, même Kate Moss n'a pas cette option. En parlant de Kate Moss...Quelqu'un pourrait-il m'expliquer cette mode d'allier jeune pute à longue jambes avec petit rokeur branchouille? J'ai appris que même Alex Turner s'y été mis, et même si les Last Shadow Puppets l'ont dévergondé un brin, ce qui n'était pas dur, savoir qu'il se faisait une mannequin de 25 ans m'a laissé pantoise. Ainsi donc ils s'y mettront tous, je demande gentiment à Doherty de ne pas lancer la mode du rockeur sortant avec une femme d'état, parce que de un son buzz est en tran lentement de redescendre et c'est pas le moment de se faire remarquer, et de deux si même Johnny suit le mouvement et choppe la Carla, ça ne va pas rallonger notre président bien-aimé Et on va éviter tout incident diplomatique. Tout ça c'est de la faute de Slimane, mon Dieu à l'appareil photo et crayon à dessin, pour qui j'ai acheté de nouveau les Inrocks car c'était sa bouille troublante de maturité qui s'affichait en couverture, et qu'une interview de lui, je ne vais pas cracher dessus. De sa faute, oui, pour ceux qui sont paumés, si mode et rock s'allient si bien aujourd'hui. Monsieur relate quand même coup sur coup la renaissance de l'androgyne dandyesque et celle de la scène londonnienne. Mais rien qu'à feuilleter Stage et le maintennat mythique car introuvable London Birth Of a Cult pour comprendre que tout cela n'est pas à regretter. Surtout si Alex a le droit d'entrer dans les pubs maintenant qu'il est accompagné.

"You're An Evil Swine But I Like Your Style"

Simone, votre swine internationale, celle qui faisait de l'art avec ses crottes de nez à 5 ans et qui ne se sert toujours pas d'une serviette à table, a un petit quelque chose à vous proposer. Un genre de deal si vous préférez. Comme ça en plus nous avons un petit jeu de mot, ahahah en rapport avec quoi, je cherche toujours, mais l'intention y était, et ça c'est assez exclusif. En parlant de jeu de mot, je tiens à saluer tout particulièrement cet homme dont j'ai malheureusement oublié le nom et qui, dans un documentaire Arte sur Bob Dylan, que je salue au fait bien bas car il faut savoir reconnaître un génie quand on le voit, cet homme disais-je donc qui a osé sortir en parlant de l'artiste: " c'est comme une sorte d'éponge qui absorbe tout ce qu'il entend". Bravo, je lui tire mon Trilby. Un jour, e vous parlerais en long, large, travers et profondeur du trilby. L'occasion, ce soir je divague pour un rien, de noter (si vous ne voyez pas le rapport, moi je le vois) que Carl Barât a une façon particulièrement interressante de tenir sa guitare, cela ouvre une tonne de perspéctives.On parlais d'un marché?
Oui, voilà l'idée: Simone, qu'elle soit fouettée pour l'occasion (vous ais-je dit que ce prénom était à la pointe folle et cocasse de la mode? Oui? Et bien je le recrie, il n'y a pas de mal à se faire du bien et je suis tellement ravie de voir que d'autres apprécient la sonoritée désuète et batardement délicieuse de ce prénom. Trève de bavardage.) pour l'occasion lisiez-vous donc... Simone n'a pas pu suivre Skins en intégralité. Enfer et Damnation ( and lamentations for the like of you...pabapa). Mais je garde espoir que l'une, et de préférence même l'un d'entre vous a peut-être enregistré, en toute femme/ mâle (!) responsable qu'elle/il (!) est, les épisodes. Dans ce cas, merci d'appeler lestandard et demander Simone, ils verront tout de suite de qui il s'agit. Et si, vous qui lisez ceci, vous sentez concerné et possédez chez vous ces fameux DVD, voir cassettes puisque maintenant, la cassette, c'est le truc hype (ou hipe, paraît que même l'orthographe est dans le vent) au même titre que le vinyle, sans dec Achille, vous donc, vous voyez où je veux en venir : je demande l'autorisation très spéciale de venir m'étirer sur votre canapé en cuir de vache romaine pour rattraper mon retard skinien, et peut-être même siroter un verre de gin, si vous avez ceci dans votre armoir. En contrepartie, vous avez bien sur le droit à un massage de dos. Avec de l'huile si j'ai le droit à ma boisson.

"This Is Not Bridget Jones"





Victime d'amnésie depuis plus d'un mois, Simone vient seulement de ré-intégrer la planète , ses deux pompes crades de nouveau ancrées à la terre ferme. Un mois de silence plutôt que de débiter des inutileries notoires, c'était une merveilleuse résolution malheureusement avortée en ce jour d'aujourd'hui de Juillet ( ne sais même plus la date). Il faut toujours une bonne intro à tout, des millions de pauvres lycéens vous le confirmerons mais je me suis jurée de ne pas parler du bac parce que c'est bourbant et a déjà été fait un nombre incalculable de fois. Mais voilà, ceci était ma splendide intro pour introduire mon non-moins-superbe article. Pour un peu, on y croirait, sortez les mouchoirs.



Pourquoi reprendre son clavier? Par ennui pour commencer, les vacances ne devraient pas durer plus de 2 semaines, et au moins on en aurait plus souvent, mais mes amours, vous n'avez pas voter pour moi donc ça sent un peu la tourbe pour les réformes scolaires, allez vous plaindre à ... M?Mme? Je ne connais pas mon gouvernement, nan mais sans dec, cela fait plus d'un an que je n'ai pas regardé un journal télévisé, et mes seules infos se résument aux Inrocks, Cahers du Cinéma et NME, ce qui ne fait pas des masses mais me suffit. J'ignore donc combien de pays ont été frappés par un cyclone géant qui s'apelle surement encore avec un joli nom de femme ( Faites-moi plaisir, le prochain, appelez-le Simone, ça me contenterait à un point...) mais je sais que Margaux a été taguée dans le nouvel album photo de Jocelyne et Victor a encore rejoint un groupe débile qui le fait tant triper du style " si ce groupe atteint 20 000 membres, ba on sera 20 000 dedans". Ce qui signifie que comme tout ado attardé de son ordi, je passe une bonne partie de mon temps libre sur, en vrac, Facebook, Myspace, CQFD, des forums, le site du NME, les blogs musicaux. Activité que peu de gens comprennent, à par ceux qui font de même. Oui, oui, il s'en est passé des bombes musicales depuis 1 mois, patience, je ne sais pas ecore si j'en parlerais plus bas ou dans l'article suivant, que vous avez peut-être déjà lu en tant que lecteurs qui prennent les articles dans l'ordre où ils vous viennent. Pour l'instant, laissez moi me regarder encore un peu le nombril comme tout le monde, merci. Le mien est rentré et dessine un genre de fleur particulièrement inattendu, ce qui ne vaut pas une jolie paire de poignets. J'observe ma sculpture livresque, carrément pompée sur un illustre inconnu plein d'idées et qui me permer de clamer que je n'ai PLUS BESOIN d'Ikéa, et même que je les emmerdent, depuis mon matelas qui sera bientôt à même le sol. J'ai hâte de voir ce que "vivre seul dans un 1 pièce anglais" donnera dans maintenant environ un an, mes proches beaucoup moins, chacun sa conception d'un habitat vivable.






"Jeanne, tu es ma banane". L'homme-sandwich, tu es sublime et je t'aime et je te viole la touffe blonde qui flotte sur ta tête. Je te le ferais savoir en temps voulu.





Oui, j'ai été au Main Square Festival, et voir Radiohead en live faire mumuse avec les installations lumineuses est un spectacle assez planant et nouveau, mais on s'y attache très vite, et je réagis à ce moment là que les groupes que je défend jusqu'au ridicule ont tous en commun le problème de ne pas avoir assez de moyens pour se payer autre chose que deux projos: un rouge, un bleu, voir un vert quand ils ont de la chance. Bon, disons que l'avantage c'est qu'ils sont sûre qu'on ne vient que pour la musique. Il faut dire que, vu qu'on imagine mal des pogos d'enfer sur "Creep" et consors, il faut bien offrir autre chose en contrepartie au public, et ce sera donc une installation plastique et éléctrique en accord avec la musique. Ca me va. Sigur Ros juste avant, très agréable en musique de fond pendant qu'en bons humains que nous sommes, nous nous goiffrons d'hamburgers tous passés avec une bière ou un coca. Avant, c'était les Do, mais ce n'est pas le moment de s'y attarder, j'y reviendrais quand l'envie me viendra. Ils étaient précédé des Wombats, en pleine tentative de réveiller un public frileux, à la limite de l'iceberg quand je suis arivée, ce qu signifie que, ou, j'ai loupé Vampire Weekend alors qu'à la base j'y allais pour ça. Je m'en flagelle toujours. Que la shame soit avec moi, et ce à cause de tout le monde, je n'ai pas encore décidé qui.


Fin de l'histoire pour le moment, je vous salue bien bas et me casse, je reviendrais vite. Voir peut-être dans 3 minutes, si je me sens suffisement bonne.


A ce propos, je tiens à remercier chaudement un certain dandy brillant de déglinguement qui a eu l'illumniation géniale de partager sa connaissance de Simone Elle Est Bonne, ce qui m'a absolument remplie de joie et d'égocentrisme: oui, Simone est à la pointe de la mode, et ça vous en bouche un coin, vous qui portez tous ces prénoms hyper moderne et à la con, tous trissyllabiques et se finissant par A ou X . Je pressends un retour du Jean-Jacques pour accompagner ces bonnes nouvelles.