mardi 30 septembre 2008

" Singing That Odd Song, Love Is On The Dole"

Entendu l'autre jour, tandis que je me tortillais sur ce morceau de bois dur comme du ciment que quelques uns appellent une chaise, la théorie suivante (promis, ce n'est pas de JCVH) : si toi, jeune public, tu t'en vas faire un tour dans les salles obscures, c'est que tu as besoin de mode d'emploi pour la vie, réflexion faite comme quoi personne ne se déplacerais pour aller voir un film qui nous montrerait comment faire une ratatouille puisque tout le monde le sait. Moi, de mon bout de bois, ça me fais bidonner, mais alors rien qu'un peu hein, le respect se perdrait sans cela. 1/ je ne sais pas faire de ratatouille et 2/ quand bien même je le saurais, si demain on m'annonce que Scorsese fait un film sur la ratatouille (et non pas un raton grisâtre), moi j'adore-j'adhère et j'y cours, j'y vole. Si je vais voir des films, c'est tout simplement parce que la vie n'est pas assez compliquée, tout va de soi. Et c'est là qu'on commence à se pencher sur le cas de La Belle Personne. Valait-elle un article complet rien qu'à elle? Je verrais bien une fois que j'aurais fini.



Commençons par ce que nous savons tous : le titre sent les savons d'hospice, le film est réalisé par Honoré à qui l'on doit également les Chansons d'Amour que je n'ai pas vu parce que une comédie musicale, si elle n'est pas signée Burton, est généralement loupée. La jeune interprète (Léa Seydoux, nom pas du tout évocateur, ayant déjà tourné avec le grand Loulou dans les Chansons d'Amour )a une frange, preuve que l'on s'est encore inspiré de moi, c'est dur. Le film est une adaptation très libre de La Princesse de Clève, ce qui signifie qu'au moindre jeune premier et gâté par la nature, faut pas vous emballer, elle ne sortira pas avec. Désolé de vous décevoir, c'est ça d'être cultivé : vous devinez les fins des films. Continuons avec toutes les zones d'ombres du film quand on n'a vu que la bande-annonce. A moins de continuer avec autre chose, le problème n'étant que d'avancer. L'histoire pouvant être simplifiée à son plus simple appareil (X aime Y, Z aime Y, Y aime Z, P aime Z, R aime Z, Q aime S et si tout cela était trop simple, H se permet d'aimer Q aussi ), je ferais un résumé à ma façon : prenez deux concombres, trois carottes et shakez moi tout ça. En d'autres termes... Junie est belle, très belle, c'est son ami photographe qui l'a dit : elle a la peau blanche et photogénique, la frange noire et photogénique, les yeux cernés et cinématographiques, et elle engonce son joli corps dans des pulls informes. Mais comme on ne fait pas de beautés sans âme et failles (seul Disney croit encore que cela existe), Junie est en plus très triste et très renfermée. Remarquez, on la comprend, sa maman est morte, ça en retournerait plus d'un une affaire pareille. Sans compter qu'en plus son père vit loin et n'est visiblement pas un modèle, on est chanceux ou on ne l'est pas. Alors Junie s'en va vivre chez son cousin ( et comme on est beaux de famile, le cousin est sublime et l'espace de trois secondes on oublie la Princesse de Clève et on se dit que ce qui suit va être l'histoire d'un inceste, le défaut d'un spectateur étant de toujours associer à l'écran deux personnes belles) donc, chez son beau cousin disais-je, et passe d'Henri IV (c'est classe) au Lycée Murs-Décrépis ( c'est moins classe ) . Le film débute là: premier cours de Junie, visite gratos du lycée. Je ne sais pas où Honoré a déjà vu une telle concentration de touffes chevelues, moi à part chez les Strokes je ne vois pas. Donc, touffe 1 regarde Junie, touffe 2 regarde touffe 1 puis Junie, le cousin, Matthias de son petit nom, regarde Junie. Pause, un rebelle qui ose s'afficher avec cheveux blonds et LISSES regarde Junie. Le professeur d'anglais regarde Junie. Junie ne regarde pas Junie, quoique cela aurait été comique, mais la porte. Une cassette, dialogue d'anglais que l'on entendra jamais dans une rue londonnienne, défile. "-What can you say about the two characters? Mmmh? What's your name, Junie, isn't it? -Quoi? - In English please " Junie n'est donc pas loquace, ni avec ses professeurs, ni avec les autres élèves. Pourtant, elle pourrait faire un effort, c'est quand même les amis de son cousin, mais la belle Junie s'en fout, puisqu'on vous dit que sa maman est morte, là, faut suivre un peu. Le blond-cheveux lisse, Otto de son petit nom, aime déjà Junie à la folie, même si c'est le premier jour, même si elle l'envoie ballader, même si il ne sait pas s'habiller, après tout elle aussi a un pull moche, ça en fait des points en commun. Et Otto est bien décidé à l'avoir sa Junie, puisqu'il a la bénédiction du cousin. Pas difficile en fait, on vous a pourtant bien dit que la mère était morte, Junie a donc un grand besoin d'affection. Ca tombe bien, Otto, il n'a que ça à revendre, des calins à la pelle. Et voilà, ils se mordent les lèvres contre l'escalier, et Otto a un sourire grand comme ça, tellement grand qu'il ne voit pas que Junie est encore triste. Junie va en italien. Bon cours, très bon cours. Comprenez par là: le professeur est jeune, beau, ténébreux, sombre, et porte un magnifique pull bleu . Votre coeur de spectateur bat plus fort, qu'est-ce qu'il est beau le Louis Garrel, ces deux là vont finir ensemble. Surtout que, suivant la nouvelle tendance, lui aussi regarde Junie. Et garde une photo d'elle qu'elle a perdu. Et, par une suite d'évenements malencontrueux , genre par exemple une lettre et Matthias qui aime un garçon, on découvre que Louis ne fait pas que la regarder, non il l'aime de tout son petit coeur et n'a la tête à rien, et surtout pas à ses amantes qu'il largue sans façon. Puis il s'occupe de le faire comprendre à Junie. Junie aime Louis aussi, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes? Princesse de CLEVE je vous ais dit donc non, si Junie aime Louis, Junie ne va surtout pas finir avec Louis, malheureux que vous êtes! C'est là que je vous dit que la vie est trop simple : vous auriez à choisir entre quelqu'un de gentil, mais qui n'a que ça pour lui, que vous n'aimez absolument pas, que vous trainez comme un boulet, et le canon-intelligent-fleur bleue et qui en plus est un prof (soit dit en passant, ce type est donc parfait, et par voie de conséquence n'existe pas, mais peu importe, la magie du cinéma et ses voies impénétrables...) vous choisiriez quoi? (abandonnez trente seconde votre esprit de contradiction nul, siouplait )le choix est trop simple pour Junie, quand on est une héroïne on se doit de ne pas accéder au bonheur, c'est ça la philosophie princesse. Alors Junie va choisir Otto, mais va quand même lui dire qu'elle en aime un autre, c'est vraiment trop délicat, fallait pas. Le film est loin d'être parfait, la scène finale (Junie à la mer) frise même le ridicule. Les acteurs sont bons, Louis est très bon. Paris est filmé avec sincérité, rare pour toutes ces générations post-Fémis, rien que pour ça j'applaudirais presque, mais non, trop d'imperfections impardonnables (et en plus Otto chante, une catastrophe le passage chanté!). Quoique. L'autre film sur l'école du moment, Entre Les Murs, est cliché et dégoulinant de bons sentiments dès la bande-annonce. Ici, les ados et l'école sont filmé avec une sorte de finesse, et presque de la justesse (presque). Et finalement, en sortant de la salle, vous avez quand même une petite bulle blanche qui flotte sur le visage.

mardi 23 septembre 2008

"Every Night, Every Day"

J'éprouve comme un b'zoin pressant et vital de crier que non je n'aime PAS les Ting Tings. Oui, oui, je sais, demain je vous fais un article pour vous dire que je n'aime pas les endives... Je compléterais celui-là plus tard si c'est tout ce qui peut vous faire plaisir.

Broaf, je l'éditerais une bonne quinzaine de fois, et peut-être que le final sera justifiable. Je commence par annoncer que Doherty et Barât ont joués ensemble dans un petit bar pour la Fashion Week londonienne. Allez-y, je sais que vous êtes heureux.

N'oubliant pas mon devoir envers moi-même, j'ai regardé cet aprem "68 en version 69". Enfin, c'est le titre à quelques équivalences près, vous connaissez comme moi les aléas de la traduction. Soit trois jeunes livrés avec le pack jeunesse : heureux, beaux, dingues, tourmentés, obsédés, cigarette au bec et bouteille à la main. Matthew est américain et débarque en France où il compte parfaire son français dans les salles obscures de la Cinémathèque. Il y rencontre Isabelle (Isa pour les intimes très intimes) et Théo, frère et soeur, et jumeaux, et français par-dessus le marché, traduisez: cave à vin de papa très remplie. On est en plein Mai 68, et puisque les parents laissent le superbe appart-dédale vide, pourquoi ne pas inviter ce jeune ricain pour faire honneur aux bonnes vieilles traditions hospitalières des parisiens? Matthew vient, et ne sera pas déçu du voyage : vivre à trois, ça vous change la vision d'une chambre (ou d'une baignoire, mais alors immense la baignoire). Les Innocents partait avec uen sacrée promesse : sur papier, l'idée était brillante , et des personnages passant leur vie à imiter des films avec un sérieux triste, c'était pour le coup une invention qui valait le détour. Sur péloch, le résultat est bien différent : on ne voit ici qu'un interminable remake de ces mêmes films un peu français, un peu d'auteurs, un peu sur Paris, un peu sur le cinéma, un peu subversif, avec un peu de guitares lanscinantes dans la B.O. Louis Garrel a une sacrée gueule très enthousiasmante à l'écran, mais quel piètre acteur, on y croit, allez, 3 secondes? Eva Green elle aussi en fait trop, quoique finalement à côté de son frère le jeu en devient presque juste. Seul Michael Pitt vaut le détour, ce type est extraordinaire, la tête d'américain la plus crédible depuis Matt Damon. Ce qui me fais pour le coup regretter encore plus de ne toujours pas avoir vu Funny Games US.

Le NME propose une série de photos faites en prison de stars, vous savez, ce petit bout de papier où un type tenant une pancarte regarde l'objectif avec la visible intention de tuer la personne de l'autre côté de l'objectif. Johnny Cash y est impressionnant, et Elvis vaut le détour.

Morrissey et Marr s'apprêtent à sortir un best-of des Smiths. Enfin, j'imagine que cela doit être les Smiths. Oui, oui, c'est les Smiths. Morceaux rares (et précieux) et hits, et l'extase des fans au milieu. Morrissey, Morrissey, quand je pense qu'il y a 5 mois il était à Lille... bref, bref, on s'en fout si on est pas concerné.


Ok, j'ai dis du mal de Louis Garrell, mais enfin c'est un type passionnant. J'ai saisi ce soir seulement son entretien de Septembre pour les Cahiers et ma foi on retrouve tout ce qu'on pourrait atteindre d'un jeune acteur français bien héritier de la Nouvelle Vague: des idées, de la culture, du savoir, de la passion et Jean-Pierre Léaud.




Je viens de voir Max Boulbil en passant devant la télé, et par une association d'idées euh...je sais pas moi... je me suis rendue compte que je n'avais pas dis : "Calvin je t'aime". ce qui est à présent chose faite. Je n'ai pas trouvé dernièrement meilleure façon de commencer la journée. Et comme en plus il a un Ipod qui lui est dédicacé eurr..ma foi, c'est la classe. Jaune banane en plus. On arrêtera jamais le progrès.



Je me suis trouvée une nouvelle meilleure amie (dixit le ELLE, qui kiffe tellement sa race des girls next doors) en la personne d'Agyness Deyn. Une môme poussin qui a mis le grapin sur un membre des Paddingtons et déclare avoir coupé ses cheveux à 12 ans pour ressembler au Clash, moi j'applaudis des deux mains.

mercredi 17 septembre 2008

" Save Me From The Secateurs" (bis)

Toute chose ayant un début, je dirais que l'inspiratrice titilleuse de ce qui suit est un chou-fleur. J'ajouterais que cet article n'est, comme à peu près tout ce qui se poste sous le pseudonyme d'Albionship, pas de moi. Non, franchement, moi je ne vous ferais jamais d'articles aussi mal rédigés et inutiles. Moi j'aime mes lecteurs. C'est pas moi.

Jeunes et cultivés du monde, unissons-nous. De part chez moi, j'ai un bon milliards de bouquins, un bon millions de cd et un autre bon millions de dvd à acheter. Je ne suis pas milliardaire ,tant pis pour ceux que cela décevra (mais je suis bien partie pour devenir femme de milliardaire, pour ceux que cela intéresse ). Ce qui signifie que je dois choisir entre Control, Le Cuirassé Potemkin, le livre d'Horsley (au passage, toi jeune vendeur du Furet du Nord, la prochaine fois que je te demande si tu as un livre d'Horsley, tu es prié de ne pas répondre, hilare, "HUUUUXXley mademoiselle, parce que la demoiselle t'emmerde, elle a une tête à ne jamais avoir lu le Meilleur des Mondes peut-être?) et un album du feu Joe Strummer. Pour le coup, même Corneille n'avait pas inventé un dilemme aussi insupportable. Et après ils tapent séchement avec un plaisir tout naturellement sadique sur le téléchargement illégal, et peste, ça non plus je le cautionne pas. Moi, ce que je propose en toute humide humilité, c'est de fonctionner par forfait, comme pour ces abrutis d'UGC: 50 euros par mois pour se servir sans limites dans les stocks de la Fnac .ET voilà comment Simone a résoud la crise du disque. Merde, je vous avais bien dit de voter pour moi, personne au gouvernement n'y avait penser, alors qu'ils sont diplômés EUX.

Quitte à parler pour ne rien dire, autant y aller jusqu'au bout. Est-ce que quelqu'un ici est une âme CHARITABLE et AIMANTE avec assez de FOI en l'HUMANITE pour me dire ce que j'ai fait à Blogspot pour qu'il me déteste. Cet enfoiré de site ne me permet toujours pas de remettre des liens dans mes articles, ni de glisser de l'italique dans le texte, ce qui fait que tout mon article est pourri par ces immondices de lettres majuscules. De plus, je ne trouve toujours pas de couleurs qui aillent entre elles pour les liens, ça me déprime profond. En plus, on m'avait promis un cd de LOTP avec le Voxpop et je ne l'ai pas eu, je suis sensée être de bonne humeur peut-être? Je vais vous régler tout ce foutage de tronche civil à coups de rasoir, on a voir si ça va vous faire rire un peu.

mardi 16 septembre 2008

" Save Me From The Secateurs"

Donc, oui, j'ai l'abum des LSP. Enfin. Il était temps. Bon, me direz-vous, tant qu'il restait un exemplaire en rayon, il n'y avait pas le feu au pub. Vous voulez que je vous compose une petite scène? Ok, j'ouvre l'album sous vos yeux volés. Je l'ai dans les mains, et ah, mon pete, j'en jouis (ça fait très longtemps que je n'ai pas acheté d'album) : c'est en édition tellement-limitée-que-trois-moi-après-elle-est-toujours-en-bac. C'est tellement beau tout ce carton blanc quand c'est neuf, les coins sont intacts. Il y a un plastique moche devant, mais transparent, c'est plus pratique pour repérer le titre de ce que vous achetez. Etiquette du prix: acheté au Furet du Nord, secteur 4, 16,70 euros. J'hésite à vous mettre le code-barre. Domino reccords. Sur la tranche du côté, The Last Shadow Puppets en noir et The Age Of The Understatment en rouge bordeaux (sûrement la couleur du futur polo des lycéens du CDM, le jour où je ne serais vraiment pas inspirée,je vous parlerais de cette odieuse conspiration). Avant de poursuivre, je vais sur I-tunes pour faire succéder Radioactivity de Kraftwerk à Wainting Room de Fugazi (mon carl, que tout cela est BON). Tranche avant (doigts actifs) , LSP et tutti quanti parce que on ne change pas une équipe qui gagne. "Featuring Alex Turner & Miles Kane" . MILES TU ES MON PREFERE, J'ADORE-ADHERE A TON PRENOM, c'est presque aussi beau que Simone. "Un évenement ffff -sisi je vous jure- de Télérama". J'ai beau lire télérama, je ne connais pas la signification de ffff. Fouteur Forcené de Fil Frappé peut-être. Et une séléction FIP et PIAS aussi, blanc sur fond noir. La moitié du prix de l'album semble être partie dans un emballage publicitaire, est-ce que je le garde par espect pour mes maigres finances? A voir. Au dos, carré noir sur blanc, sobre, c'est beau à en pleurer dirait Wagner. Tiens, oui, je vais aller mettre Wagner pour poursuivre. Avec la liste des chnasons donc. Oui, la musique classique est la seule asssez puissante pour m'exprimer quand j'ouvre l'emballage, moment oh que crucial, summum de tout. SCCRRRRCHT. poubelle. Waouw, la couverture est super agréable au toucher, inattendue. Voilà à quoi je vais passer ma soirée: carresser une couverture avec une nana qui, euh...je pense que c'est retire ses collants. Ou les enfile. Ou les file. Ou se gratte parce que son rasage ne date pas d'il y a cinq minutes. Que de questions soulève cette jeune blonde, décidement. Très jolie chemise, je veux la même. J'enchaîne avec Beethov et j'ouvre la pochette. Tout blanc, ces jeunes hommes atteignent des sommets dans l'art de la sobriété. A gauche, écitures noires que je ne vais pas retranscrire, parce que c'est un texte terriblement débauché. A droite, un cd, merde, si je m'attendais à ça... Et entre deux couches de cartons, un livret. Mieux que les kinders surprise je vous dit. Un petit coup de CSS, tant pis pour ceux que cela décevra. Couverture du livret, en surexposé parce que on est artiste ou on l'est pas, nos deux trublions qui sont mignons tous pleins sur une route goudronnée. Pages suivantes blanches, texte noir ( serait-ce une invitation pour le mariage d'un des deux avec la grande blonde?) et de petites photos genre "regardez mon album photo". Avec plaisir mes amours!




Je suis heureuse, tellement heureuse, c'est de toute beauté. Même les anglais adoptent le petit pull moulant de Katerine en magnifique couleur aubergine. On arrête pas le progrès.

"Didn't they explain? You Have To Play The Game"





Futile :adjectif:Frivole, dépourvu d'intérêt, voir inutile.
Exemple: Simone a écrit un article futile juste pour dire qu'elle a acheté l'album des LSP.

dimanche 7 septembre 2008

" Come An Armagedon"

Euh, non, je ne parlerais pas de la rentrée, parce que j'avais compté ne pas le faire. Désolé pour ceux que cela decevra, mouchoirs à 1 euro en un clique, je vous dirais où. Mais franchement, de tous les sujets inutiles, l'histoire de votre voisin et votre emploi du temps atteind des sommets. Non, vraiment, tous ceux qui sont là sont juste tellement impatients de connaître le nom de mon prof. Non, non, Simone irait plutôt dire que à la pêche aux moules, moules, moules, elle ne veut plus y aller maman, parce que comme dirait l'autre, ça en fait des clients pour un chirurgien esthéticien. Gallagher brothers (s'il y a une faute, on dira qu'elle était voulue) a proposé son top 10 des meilleurs groupes, et je suis pas d'accord. Etant donné que mon avis est au moins aussi important que le sien, je me permets de le partager. Vous êtes gâtés. Le nouveau parfum de Lanvin s'apelle... Jeanne. Voyez l'ironie de la chose, je choisis (enfin, choisir...) les noms les plus désuets (oh, c'est mignon) et même là je suis à la crête de la hipe. Terrible, terrible, d'être parfait, vous n'imaginez même pas. Et même gonflées, mes chevilles entrent dans mes pantalons. Encore un article pour ne rien dire? Vous n'avez même pas idée! Découverte du jour, se sont des photos du jeune et ô combien sublime Adam Green, ce qui me donne envie de dire que OH MAIS VIVE LA LITTERATURE ET LES LECTEURS, juste pour pouvoir mettre ce qui suit. Voilà, article fini, et ma photo y est.




Ahahahah, ah, ah, ih, oh, ah, franchement, vous avez cru que j'allais m'arrêter là? C'est meugnon. Déjà, je voulais dire que je suis retournée voir the Dark Knight, et que why so serious n'est pas là de s'arrêter. Que POILS. Que j'aime Lampedusa. Et Kerouac. Et que pour l'instant c'est à peu près tout. Pour l'instant.

(j'en avais même oublié le titre de l'article, c'est un comble).

lundi 1 septembre 2008

"So Sow It Up Kid Have Some Clout, We'll Do Some Wine And Fall About"

Aujourd'hui, ouverture du magazin de fringues de The Kooples. Je vais me pencher sur le cas Didda Jonsdottir. Bush est un nouveau sujet cinématographique. Facebook a détrôné Myspace. Brad Pitt joue dans le prochain Tarantino. Le nouveau James Gray sort dans deux mois. Les Affranchis de Scorsese ressort sur grand écran et j'ai peur. La Proud Gallery de Londres consacre une expo à Johnny Cash. Le LSD va peut-être servir de nouveau dans les traitements...Aïe, ma hanche me fait vraiment souffrir docteur. Le pop-corn est interdit dans certaines salles de ciné brittaniques; pays d'adoption je t'aime. Alison Mosshart collabore avec Alex Turner pour une chanson seulement, dommage. Choke de Palanhiuk (iiiiiiiiiii) est adapté au cinéma. Moustic a épousé Katerine. On attend des nouvelles de l'album solo de Peter Doherty. Et des Strokes.



suite du fash info à 20 heures.

mardi 26 août 2008

" Bis...Bis...Bismarck?"




Je suis en train de tomber dans une addiction démente profonde et ancrée du maquillage du Joker. De ses cheveux luisants. De sa petite langue frétillante. De ces bégayement confiants. Et je viens de lui consacré un deuxième article fôlishement coule.C'est la merde les amis.

dimanche 24 août 2008

" You'll Never Fumigate The Demons"

Le meilleur moyen de vivre autre part que dans la réalité. N'oubliez jamais ça. Bien sûr que j'ai traîné des pieds. Après Burton, comment en serait-ce autrement? Même si... Le maquillage était une sacrée promesse. Ok, soupir de renoncement, allons-y pour le maquillage alors. Le titre de ce nouveau Batman, impossible de s'en souvenir. De toute façon, dites "Batman", tout le monde verra de quoi vous parlez. Evoquons d'abord ce qui été attendu, à la pelle. A savoir, une tonne d'effets spéciaux, de haut niveau; le film d'action a décidement atteind un niveau de réalisme presque effrayant. La bande-son y est pour quelque chose, musique sobre et bruits de chocs répercutés avec un niveau sonore au-dessus de la moyenne. Et oui, pour ceux qui se posaient la question, Batman a une jolie moto et des muscles gros comme ça. Et, oui, on a bien le droit à un happy end inévitable. Teinté cependant d'une bonne couche de noir. Merci, pourquoi ais-je traîné des pieds? La mise en scène est soignée, le scénario moins naïf que la plupart des blockbusters. Ce n'est pas parce que les filles sont jolies que cela les sauvra. Ce n'est pas parce que les gentils ont un brushing blond qu'ils sont protégés. Batman est un héros bien fade, tiraillé entre des problèmes métaphysiques bien connus ( merci Spiderman qui se fait les mêmes crises existentielles ) à savoir: suis-je bon ou mauvais? Suis-je un héros ou un raté? On s'en fout pas mal Bat, mais c'est pas grave, continue. Tu ressemble un peu à un amas de pâte à modeler dans ton costume moule-boule, mais accroche toi, et vole depuis les immeubles.Inutil de vous dire que la plus grande force du film réside dans le personnage du Joker, sorte de marionnette décharnée qui aurait brisé ses fils pour mieux remanier le monde à sa vision. Et envoyer le beau gosse (??!!) de la ville se défigurer et lui réclamer sa rédemption. Cela ne vous rappelle rien ? Après tout, Heath Ledger avait recconnu s'inspirer de lui pour jouer son personnage. La preuve résidant dans une crispure caractéristique de la machoire et une manière particulière de plonger ses doigts noirics dans sa chevelure bordélique pour tenter d'y mettre de l'ordre. Et cette habitude aussi d'observer avec obsession sa propre image enlaidie à l'infini par la télévision. Arrêtons là les comparaisons, ce serait dédaigner le talent déployé par Heath Ledger pour créer un Joker qui déboulonne en beauté celui instauré par Jack Nicholson. Autant le Joker de Burton était un vrai clown, souriant de tout son visagee lisse et s'éclatant dans sa contre-culture, autant celui planté par Ledger est d'un désespoir terrifiant.Tics nerveux secouant sa bouche tordue, langue qui se tortille, douée d'une vie propre. Démarche écrasée par sa veste violine, voix croassante et inflexible l'instant d'après, le bonhomme est multiple et surprenant. Le film relate la transformation de cette "bête de foire " en un assassin le plus fascinant de l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots). Qui rie à son propre tragique et est là non pas pour montrer à la face du monde sa noirceur mais pour révéler à tous le véritable visage du genre humain, dont la couche de verni commence elle aussi à fondre sur les joues en barbouillant les joues. On retrouve un peu du Fight Club dans le message de joyeuse anarchie qui pointe timidement sur la pellicule. Sauf que le Joker est encore plus crédible que Tyler Durden, un vrai personnage de tragédie. Un autte genre de héros qui prend plaisir à se jetter tout droit dans un mur. Le seul personnage vraiment humain dans tout le film, humain dans toute sa complexe psychose.





Les Cahiers du Cinéma proposent de créer votre ciné-manga sur leur site. Marrant.

samedi 23 août 2008

" Panic In The Streets Of London"

Je suis impardonnable et fouettable. J'ai rallumé la télé. Simone, Simone, mais pourquoi ? Parce que . ACCRO aux J.O., chutes de gym en particulier. Vivement les J.O. d'hiver pour les gamelles du patinage. Et puis les commentaires de nos envoyés français sont tordants, je pensais être maître en remplissage de vide, mais non, mais c'est pas grave, mais qu'est-ce qu'on se marre. " marathon à 1 heure du matin, on compte sur vous, soyez au rendez-vous" J'arriiiiiiiive. Qui dit T.V. dit pubs, culture pub que j'ai dédaigné avec un sacré mépris depuis un an. Tout ceci pour régresser aujourd'hui et exploser de rire devant David Doullet déclarant à un môme qui veut soulever 100 kilos "mange un papi brossard". Môme triste: "mais ça marche pas". " nan, mais qu'est-ce que c'est bon". Trop de rires nerveux, le signe qu'ile st décidément temps de rentrer. j'abandonne le footing pou rechausser mes rollers, parce que les mollets je m'en fout pas mal, mais les cuisses un peu moins.

"POWELL POWELL POWELL vazy cours, woooo reccord du monde! reccord du monde! reccord du monde!!"

Je tire mon trilby à toute personne qui aura compris le fonctionnemeent de ce putain de forum qu'est le FDB. Après 6 posts, je suis pas loin d'abandonner.

Régression télé, mais aussi musicale. Avec un bonheur dingue à réécouter tous ces tubes de son enfance, Simone a un sourire gaga et s'est racheté des sucettes. Qui se souvient de Tarkan- Kiss Kiss / Cher/ Sophie ellis-Bextor - Murder on the Dancefloor/ Abba/ Ricky Martin ????Muâ, muâ, muâ. Et on lève les bras et on les tourne dans tous les sens et ouaaiiiiiiiissss c'est la quiiiilllllllle.



Le truc que je n'arriverais jamais à expliquer, c'est pourquoi tout le monde 100 balles sur Amy Winehouse. Amy, je t'AIME PAS, et j'aime PAS TA VOIX et j'aime pas TA CHOUCROUTE PELLICULAIRE. Ouais, j'ai voté pour toi, face à Led Zepplin. Mais ça ne fait pas de nous des amies pour autant. Alors arrête de me harceler, je viendrais pas faire du shopping avec toi.



'tin, une fight sur le ring en liivve, riiioooot in Pekin!!! Et ya des dingues qui sautent de 10 mètres, faites-les INTERNER

samedi 16 août 2008

"Listen Hard And Close, Why Are You Morose?"



Voilà ce qu'était en quelques mots Berlin, ville qui va atteindre non pas le sommets mais les hauts plateaux des Villes-Top-Tzarrible-Vivable-Crevable-Que-Je-M'en-Mets-Plein-Les-Bottes. J'aime Berlin, I love Berlin, Ich liebe Berlin et le Kreuzberg, quartier inécrivable mais tzarrible d'entre les tzarribles. Et le métro aussi. Et les friperies. Ville Cul-turelle à souhait, et je vais vous citer tout ce que vous auriez le malheur de ne pas encore connaître, in-cul-terreux que vous êtes. Mais avant, je voudrais faire pat de deux ou trois trucs plus ou moins importants...C'est quoi cette nouvelle présentation de Blogger? Peuvent pas demander avant de changer? ça m'a qûûûasiment filé un infarctus. Sinon, euh, voyons, ah voui, je possède maintenant le coffret Rock Diary d'Hedi Slimane et ma foi non, je n'en suis pas peu fière. C'est de toute beauté. Revenant de Germany avec trois tonnes de trucs, j'ai passé ma première soirée à déménager ma chambre. ça n'a pas plu à Simone, mais après tout c'est pas sa chambre, merde alors.



En panne de bouquins? "Las Vegas Parano" en coup de coeur n°1, même si le commentaire en quatrième de couverture est de Philipe Manoeuvre.Vous emmerdez Philou et vous m'achetez ça vite fait. James Joyce, "Portrait de l'Artiste en Jeune Homme", un classique. J'ai enfin trouvé "Ulysses" et je vous dirais ce que ça vaut, patience. Nom de Pete, nom de Pete, "Rant" de Chuck Palanhiuk. Mais OMP mais WAL, mais comment ce type fait-il pour pondre des hallucinations pareilles? Trip bluffant, comme d'hab. Un petit Balzac pour la route, parce que OUI, AIMONS BALZAC, "Splendeur et Misère des Courtsanes": Vautrin y fait son come-back d'homo pas vraiment refoulé. "Sam The Cat" de Matthew Klam, petites nouvelles sur les coulpes et leurs crises touours du point de vue masculin. Dépaysant mais pas de quoi fouetter un chat (merci de rire, d'aplaudir, de saluer cette vanne merveilleusement recherchée). "Owen Noone et Marauder" de Douglas Cowie, écriture moyenne et histoire chiante à souhait. Livre de sable à vite oublier. j'ai trouvé l'intégrale d'Oscar Wilde, poèmes en anglais compris, une merveille. "Mygale", pour tous ceux qui voudraient voir Thierry Jonquet à l'asile. "La ferme des Animaux" de Georges Orwell, et avant que vous vous marriez ( sans bagues), Simone tient à signaler que vouloir trouver un livre facile à lire en anglais réduit grandement le choix. Et pis la couverture est blanche, on a le droit de la décorer nous-même, c'est pas coule ça? j'adore-j'adhère, parce que ça faisait longtemps. Et pour finir par du Jean Genêt, parce qu'on revient toujours à Jean Genêt, "Un Captif Amoureux" et non, il est inutile de tenter de suivre l'histoire. Livre magistral.



Pour la musique, je vous cite en vrac des noms de groupes dont les flyers couvraient la moitié de la ville. Rien ne prouve qu'ils soient excellent. Après écoute, je vous filerais les liens. Ce qui donne : The Adicts, Blue Man Groupe, The Rockandys, The Squared Circle. En groupes rappots à Berlin, je vous conseille les incontournables Lou Reed, Nick Cave and The Bad Streets, Crimes And The City Solutions (rien que le nom vaut déjà le coup d'oreille), Jack Brel et son "ça sent la bière de Londres à Berlin" (on fait ce qu'on peut). Ce voyage m'aura aussi permis de ré-écouter mon ipod, ce qui donne à Simone l'occasion de gueuler que OUAIS, "Bigmouth Strikes Again" et "Panic" des Smiths sont des classiques, hang the DJ pour voir. Amour du Cuckoo en grande forme avec "I'm a Cuckoo" de Belle and Sebastian et "Cuckoo 1440" du petit père Doherty. Adam a fait du bon boulot, Simone est en overkiffe de Roses Kings Castles. Merci Carlos pour les sessions accoustiques.



Cargaison de dvd pour occuper les soirs de pluie. "Lost In Translation", film inattendument très drôle, fin, léger, féminin, agréable. "Apocalypse Now", un classique, poids lourd. Rien que pour le quart d'heure Robert Duvall qui aime l'odeur du napal au petit dej et met du Wagner pour bombarder les vietnamiens en faisant du surf. "The Yard" et "We Own The Night", oui Simone va embrasser avec la bave James Gray. Je n'avais jusqu'ici pas trouvé le temps de parler de "Valse avec Bachir", esthétiquement très réussi, un vrai bonheur de cinéphile. Pour l'histoire, je me suis sentie moins concerné. Le truc sûr, c'est que dans la série Dessins-animés-engagés, Persépolis ne fait pas le point. la première séquence en noir et jaune est d'un niveau abasoudrissant.



On passe à la photograhie? non, je ne vous emmerde plus avec Hedi Slimane, pour cet article dumoins. Le coup de coeur incontesté de Simone va à Herbert Tobias, c'est même son bouquin de photos à lui que j'ai failli acheter,c 'est dire. Photos classieuses, vaporeuses, et une série qui n'est pas sans rappeler l'univers Genêt, érostisme, jeunes hommes et salive. A noter entre autre des portraits de Nico, la chanteuse du Velvet. Les photos de criminels par Wegee sont elles aussi bien emballantes. Rodchentko, le célèbre photographe russe, est digne d'intérêt lui pour les points de vue utilisés dans ses photos. Beaucoup des ses travaux ont servis, d'abord dans des journaux intellectuels russes, puis ensuite pour la propagande soviétique à grands coups de photos d'athlètes. Simone adhère moins au style, sauf pour deux photos : le portrait du jeune poète russe Vladimir Mayakovski et le gus sur son échelle.


Et je vous fait le reste plus tard. Vous n'êtes pas content, ba c'est pareil.
Je suis toujours à la recherhce d'une bonne police. Celle-là m'emballe: on y voit que dalle, j'adore-j'adhère! e viens de tuer un moustique pendant qu'il me piquait, ce connard n'aura pas eu son orgie.

" Bigmouth Strikes Again"




Ic! Berlin. Trop de vert.Ordures.Danke. Wagner refilait à Allen des envies d'invasion polonaise...Est-ce Tokio Hotel qui me donne envie d'atterrir ici? Wurst.Tzarible n'est pas le mot exact mais c'est le premier qui vient à l'esprit.The Yard. Bière, encore, toujours.Sous les pavés la route.Photo gallery.Karl Marx Allee. Lunettes rouges bon marché introuvables trouvés.Novembre."I march in the parde of liberty but as long as I love you I'm not free".L'Ost in paradise.Volk Luxus. Fotogallery.Herbert Tobias.Las Vegas Parano.Currywurst.Rouge/orange-rouge/vert/orange/rouge/orange-rouge/vert.Les Ailes du Désir.Rodchtenko.Le mur.Des Briques.Blue Man Band.Bottes pour l'hypothétique Glaston.Bitte.Surtout, ne pas penser au destin de Lisa.Wurst. Crime and the city Solutions. (G)Host in the (s)hell. J.O. quand même.Kino.Je suis montée en haut du Reichstag et je me suis demandée quel genre de courage il fallait pour se jeter dans le vide. Apocalypse Now.The Rockandys.Do you read me?Fotogallery. Fotogallery.Croisé, un sosie de Sam Riley (encore?).DPT sur Motor Fm et affiches.Fotogallery.I love KRSBRG is dead. Slaves. The Adicts. Hate cops love art.Librairies démantes. Total demokratie.Nichts kan uns. WURST.Mineral wasser. appelstrudel. Pier Paulo pasolini was almost born in Berlin.The squared circle. I have hope anyway.Rock Diary. Trust no faces. Who killed Mitte?



vendredi 1 août 2008

"That's The Life Of A Hired Gun"

Simone se casse , bye-bye Franckistan.










IC! BERLIN

mardi 29 juillet 2008

" If You're Still Alive When You're 25, Shall I Kill You As You Asked Me Too?"

Hier, Simone est retournée au ciné, pour ne pas rester sur l'échec de sa dernière fois. Au programme de cette petite virée, Phénomènes du (grand?) Shyalaman, sans avoir lu aucune critique au préalable, parce que le style du cinéaste est trop particulier pour pouvoir être retranscris sur une feuille de papier. Ma connaissance du film se résumait donc à l'affiche, à savoir : des voitures arrêtées sur la route (scène qu'on ne retrouve pas dans le film, mais ça comment le savoir avant d'avoir vu?). Soit, songeais-je, le phénomène en question est donc une panne géante de moteurs. Partie de plaisir en perspective, vraiment, surtout que Joaquin Phoenix est, pour la deuxième fois consécutive, absent au générique. la faute à ses quelques kilos en trop? Mais Shyalaman reste Shyalaman, alors allons-y gaiment. Mon erreur étant d'y être allée avec quelqu'un de facilement émotionnable, qui est tellement impressionnée par le générique ( des nuages blancs qui virent en 3 min 50 au gris, lassant au début et finalement idée appréciable et saluable ) qu'elle parle avant même que le film commence. Pas idéal pour entrer dans un film mais on fera avec. Bon, le phénomène n'est pas gardé secret longtemps : la première scène vous le décrit en long, large et travers. Deux amies parlent dans un parc New-Yorkais très peu connu, l'une d'entre elle se met à tenir des propos sans queue ni tête, l'autre panique parce que les gens autour sont, comment dire, un peu bizarre: ils jouent à 1,2,3 soleil. Et puis sa copine trouve l'ide follement trashino-amusante de se planter la baguette de son chignon dans le cou. Petite partie de rigolade en perspective. Clic-clap, deuxième scène, j'ajouterais bien "et que ça saute" mais ce serait de très mauvais goût, vraiment. Parce que l'écran affiche maintenant un échafaudage avec des ouvriers dessus, jusque là tout va bien me direz-vous, et comment vous contredire? Sauf que, fluishtbam (ou un bruit s'en approchant grandement), un corps aterrit (puré j'arrive plus à écrire "aterrit")dans les graviers. Le public, blasé, songe que mouais, il a glissé, et après? Ce n'est que justice que les maladroits tombent. Sauf que s'ensuit une jolie hécatombe : il pleut des gens, sisi je vous le jure, mais les ouvriers ne sortent hélas pas leur parapluie, ils regardent en l'air pour nous permettre, la caméra ne suivant que le regard des personnages, de voir tous ces citadins se précipiter du haut de l'échafaudage, scène oscillant entre le risible et le haut-niveau. Je penche pour haut-niveau. Ce n'est qu'après ces réjouissances énaurmes qu'on découvre le héros du jour, Mark Wahlberg, et il est assez décevant: tête d'américain moyen, prof à l'humour bancal et aux chemises banales, sa femme à tête d'elfe qui rappelle Bryce Dallas Howard, son ami avec encore moins de saveur que lui. Même pas un anti-héros en somme, juste un clampin paumé dans la masse. Mais il est prof de science (ça change tout en ces temps agités), et en fait non, ça ne change rien du tout: il est comme tout le monde, il ne comprend pas pourquoi les humains lancent cette hype de se suicider de manière spectaculaire. Alors SuperMark prend le train qui s'arrête au milieu de nul part, et il descend, et il trouve une voiture, et son ami meurt (mmerrrdeuh fallait pas le dire) et il court dans la campagne pour échapper à ce virus suicidable et puis shhttt, je vous en dit pas plus. Juste qu'on a un catalogue assez imaginatif et étendu sur les manières de se suicider quand on a pas de médocs sous la main. En vrac, crash de bagnoles, balles, tondeuses (?? ouioui, tu la démarre et tu t'allonge en dessous, et comme ça ça fait du steack pour les survivants), pendaisons, scies, morceaux de verre, fracassage de tête contre les vitres, et j'en passe. ah, oui, assez drôle pour être relaté: se faire arracher les bras par des lions, qui reste la palme. Mais alors Simone, qu'en as-tu vraiment pensé, toi dont l'esprit de clairvoyance nous éblouit tous ( je lis même dans vos pensées)? Et bien d'abord, que c'est un film déstabilisant. Oubliée, la candide naïveté de La Jeune Fille De L'eau, le dernier film de M. Night Shyalaman est noir, très noir. Si quelqu'un sait ce qu'il lui est arrivé entre-temps, merci de le signaler, mais il a perdu cette foi dans l'humain et les valeurs positives. A présent, s'unir contre les forces obscures ne sert plus à rien, il faut être seul pour survivre. Et surtout, ne pas tenter de sauver le reste. Chacun sa merde et son suicide. Le temps n'est plus aux héros qui se sacrifient pour sauver l'humanité, vu qu'ici le suicide est monnaie courante. Cette idée de finir non pas entre les lames d'un boucher sanguinaire mais de sa propre initiative est un coup de génie, la perspective est glaçante. Un déchaînement de violence envers soi-même, multiplié par le nombre de citoyens de l'état New-Yorkais, et très vite un sentiment profond de malaise. Shyalaman a retenu que ces monstres ne faisaient jamais peur, ici l'ennemi est invisible. Le film reste malgrès tout décevant (en même temps, je l'ai vu en VF, ceci explique cela), le message écologique est lourdingue, quoique en fait très digeste si on le compare aux autres, plus efficace en tout cas. Pas un chef d'oeuvre, mais un film à voir malgrès tout plutôt que de faire la sieste.





Tu préfère travailler à la chaîne plutôt que de vendre du shit alors que tu gagnerais 10 fois plus...et ba t'es con!

lundi 28 juillet 2008

"What I Like The Most About You, Pete, It's Your Girlfriend And Your Shoes"

Le temps pour Simone de se rapeler que oh, où avais-je la tête, je vous devais un article sur le trilby.
Pas trop long, parce que, après tout, il ne s'agit que d'un chapeau. Ok, pas un simple chapeau, un TRILBY. Mais le principe est tout de même là. Un assemblage de tissus. Je démarerais bien un article scientifique, du style " inventé au 19° siècle, le trilby, de forme héxénotornodale n'a cessé son expension aux confins de l'occident " et bla et bla et bla, si ça se trouve ça en serait presque crédible. Même que.
Mais si Simone avait la fibre scientifique, on le saurait de longue date, et vous n'auriez pas été les derniers prévenus, loin de là. Vous voulez savoir à quoi ressemble un trilby, si vous êtes incultes à ce point? regardez au dessus. Pour les connaisseurs, qui lisent ceci avec un sourire grand comme ça en songeant que héhé, eux, dans leur grande in-inculture, n'ont pas eu à regarder, et quoi, il y en a qui ne savaient pas ce que c'était? Si vous savez à quoi cela ressemble, pourquoi lire cet article. Allez plutôt vous limer les ongles de pieds.
Trilby était au départ le nom d'un roman de Geoges du Maurier, passionnant à souhait, mais Simone est en manque de lecture donc tout titre est le bienvenu.
Le trilby étant, pour faire court, quelques grammes de classe et distinction sur le crâne d'un homme. Pas n'importe quel homme, cela 100 ans. Sur de petits voyous mignons comme tout par exemple. Dignes de sortir du "Rock of Brighton". Sur divers musiciens, du jazz usqu'à l'indie en passant par les mods. Wikipédia vous propose une liste des porteurs célèbres du trilby, rien que ça me file mon quart d'heure de fou rire, qui s'est ennuyé au point de se sentir obligé de dresser une liste pareille? Liste dans laquelle on retouve les noms de ...wraoul... et ...wraoul bis...


Sachant que lorsqu'on dit "regardez au dessus", il y a toujours au moins une quiche pour regarder en dessous (la connaissance de Simone sur l'être humain est prodigieuse et sans fonds), je poste une image de plus du trilby, avec le sourire, mais si voyons c'est tout naturel. Hein, quoi, mais, ohh ba ça alors, je n'avais même pas prévu qui serait le porteur. Quelle heureuse coïncidence.








Albin de la SIMONE (encore!) aime lire les rapports de police, les tortures, les supplices. Moi aussi, ça nous en fait des points en commun.

samedi 26 juillet 2008

"Love Is Just A Bubble If You Don't Take The Trouble To Make It"

Je démarre une nouvelle expérience avec Tumblr, qui me semble amusant. A condition que l'URL veuille bien marcher.
Et oui, Albionship s'exporte par delà le web, et Simone a un mal de porc aux pieds. Je compte bien finir prochainement mon coin littérature, ne vous inquiétez pas, je ne vous ai pas oublié. Je commence même un pense-bête, tenez, pour vous:


- Parler du nouveau Palanhiuk
- Apprendre à orthographier Palanhiuk
- S'emballer sur Genêt
- Evoquer Volume, puisqu'on l'a déjà présenté
- Parler des dédicaces de Glaston
- Divaguer sur le nouveau groupe de Drew, sur The Gin, sur Serge Gainsbourg, sur Johnny Cash
- Résoudre ce problème d'URL
- continuer à modifier mon myspace
- TROUVER DU BOULOT ET ACCESSOIREMENT 360 euros, mais ceci ne concerne pa ce blog
- Consacrer un message à Hedi Slimane



Promis, je vous fait tout ça. Une fois que Simone aura résolu son enjeux principal qui est de trouver un homme drôle et physiquement intelligent qui ne soit NI gay NI bi zieutant autant sur toi que sur ton copain. Bon courage Simone, la nympho qui aimait les hommes entre eux.

mardi 22 juillet 2008

" I Don't Want To Leave My Room, I'm Happy In My Dust And Gloom"

Les vacances sont pour Simone l'occasion de faire la liste de tout ce qu'elle a loupé à cause du... (bip).Je compte envoyer un roman au ministère qui a instauré cette saloperie pour leur demander de repasser au ciné les films que je voulais absolument voir et que je n'ai pas vu - cause: "révisions"- mais je réalise que je ne sais même pas à quelle branche requêter. On attendra les sorties dvd, mais ça me pompe un brin. Je manque cruellement d'argent au moment où j'en ai le plus besoin. Il fait moche dans la pire région de France. Jean rage. Tout est fait pour me mettre des bâtons les pompes.





Funny Games US ne passe nul part alors que je voulais voir ces clowns échappés d'Orange Mécanique avec une bonne dose de démaquillant pour les yeux s'éclater un peu sur Tim Roth et surtout Naomi Watts.





Je ne trouve plus le cd de Lou Reed et il pleut sur Berlin alors que j'y vais dans deux semaines.





Le Majestic fait une rétrospective de tous les films de 2007 qu'on aurait pu merdiquement ne pas voir, et ceux qui m'interressent ne passe pile que la semaine où je ne suis pas là.






Je n'ai toujours pas trouvé de boulot, je vais finir par postuler au cimetière.




Hier j'ai vu un film qui n'avait de bien que le titre : Sois je Meurs, sois je vais Mieux. Et ba gamin, j'aurais préféré que tu crève, toi et le réalisateur. Encore 2 heures de perdu.





Les Bee Gees viennent de remplacer "Calm Like You" sur Itunes. Il faut que je pense à virer l'aléatoire.




J'en suis arrivée à vous parler de ma vie de merde, ce n'est pas bon signe.






Il me faut 360 euros d'ici fin Août, ça ne se trouve pas sous le pied d'un porc d'après ce qu'on m'a dit. Je compte revendre mon corps sur Ebay pour payer ça, les enchères débutent à 20 euros, battez-vous pour un cheveux de Simone.








Si mon intuition est bonne, John Hassall s'apprête à enregistrer des chansons des Libertines avec Yeti. C'est quoi exactement la blague?






Je ne pars plus à Londres dans un an, mais à Paris. Quel échec, je vais me tirer une balle.






Je n'ai pas de McVities, ce qui signifie que je ne mourerais pas aujourd'hui.






Blogspot m'énerve à un point...Allez savoir pourquoi, l'éditeur qui me permettais de mettre des couleurs ne s'affiche plus, ce qui n'est pas grave, mais je ne peux plus mettre de liens, ce qui est bien pire. Zshare ne marche pas non plus remarque, impossible de charger des chansons, alors que je m'étais remotivée pour les playlists. J'ne conclue que tout effort est à proscrire, la moindre idée est foutue en l'air par ma prodigieuse chance.




J'emmerde le système, mais il fait ça tellement mieux que moi que ça en devient déprimant.




Des élèves de mon lycée créent des fan-club en l'honneur de profs...on aura tout vu.





Je vais me coucher à midi, rien dans le frigo. Rien qui donne envie de manger du moins. Ce matin j'ai glissé sur du shampoing étalé dans la baignoire par un couillon étourdi et j'ai bien failli m'éclater la tête. Ma douche me fait peur maintenant.




samedi 19 juillet 2008

"I Am A Hippy Son, I'm Into Porn And Gun, I'm Virile, I'm Fertile"

Ce soir, la Simone est tellement motivée sans raisons qu'elle vous prépare une minute culturelle à souhait, et je vous jure que vous allez kiffer votre race et lui vouer un culte, si ce n'est pas déjà fait. Il serait tant de mettre de l'ordre dans mon puit sans fond de connaissance entassées en vrac, et ce soir est un bon soir. Ou peut-être ais-je tout simplement envie de parler. Minute culturelle, 3,2,1, excusez un peu.





3. I no longer hear the music.


"The song we were singing is called 'I no longer hear the music'". Ahah bande de sales mômes galopins, quelle blague chevelue. Rattraper un retard d'un mois en musique signifie que je vais forcément parler de ce que tout le monde a déjà lu/vu/entendu. Tant mieux pour vous, mais qu'est-ce que c'est passionnant. Alors, oui, comme tout le monde, j'applaudi la sortie de l'album des Last Shadow Puppets. Même si je n'ai pas acheté leur album, ce qui ne signifie pas que je ne le ferais pas. Même si on connait leurs chansons par coeur depuis, allez, Mars? Et même si le tripe de ces faux jumeaux, c'est la madeleine, est Proust qui veut. Je salue les Wombats, qu'une fois de plus on connait depuis plus de 6 mois, mais il n'est jamais trop tard pour un bon petit hommage. Les Blood Red Shoes sont extraordinary my dear, t'imagine pas à quel point. J'ai découvert depuis peu ( la honte! la honte! Quoi? que celui qui n'a jamais retrouvé de classiques poussiéreux me jette la première rose) Another Girl Another Planet des Only Ones, qui passe en boucle sur ma jolie bibliothèque itunienne, elle et toutes ses reprises, dont une des Babyshambles. En parlant des Babyshambles, Shooter's Nation n'est pas mal... Nan allez, trève de plaisanterie, j'arrête de racler mes fond de tiroir et je parle de trucs un peu plus novateurs, ou presque. J'ai acheté Romance At Short Notice parce que tout le monde a descendu cet album, ce qui me semblait une bonne raison de l'écouter. La conclusion est que le rythme dingue et bluffant du premier album s'est ralenti, ce qui est un peu triste, mais pas catastrophique. L'ami Carl est doué pour faire trotter dans vos petites tête ses chansons à grands coups de "lalala" ou "oh-oh-oh" et effectivement, on reprend les onomatopées en coeur et avec un juvénil plaisir. Là où les dépetés pêchent, c'est au niveau des paroles. Avouons que personne n'a dû se les casser pour écrire " I see that place from my window" ou "the sun will shien tomorrow" (même si ...). Mais bon, je déclare publiquement ce soir que, si Carl possède un sens aigü du rythme, Pete a heureusement ajouté de l'art poétique dans les chansons libertines. C'est sûrement ce qui manque à Romance At Short Notice, qui part ailleurs ne boulversera pas le monde du Rock. Rien de transcendant en somme, mais c'est toujours plaisant un disque pas casse-tête qu'on écoute distraitement mais avec joie. Sinon, CQFD vous propose en téléchargement gratuit 18 reprises de chansons suite au concours Rought Trade, et ma foi, en tant que fan de covers, voir des chansons réinterprétées est toujours plaisant. Surtout que cela rappelle à quelle point la chanson de départ était géniale avant d'être massacrée par des amateurs, mais peu importe, la musique est faite pour être en perpétuel mouvement. Je signale par ailleurs pour ceux qui auraient étés victimes d'un arrêt de connection internet pendant les 2 mois précédents que Calvin Harris est un bidouilleur génial et que Cage The Elephant est agréable à écouter. Blondelle est une petite bande d'anglais au répéertoire attendrissant, on n'en parle jamais assez. Et l'ami Carlos s'était mis au duo il y a de ça un petit bout de temps avec son amie la blondasse de Client, et le clip est tout ce qu'il y a de profondément excitant.


Last Shadow Puppets + Calm Like You
The Wombats + Moving To New-York
Blood Red Shoes + It's Getting Boring By The Sea
The Only Ones + Another Girl Another Planet
Dirty Pretty Things + Plastic Heart
Zak Laughed (l'heureux gagant) + The End Has No End
Blondelle + I wonder
Client feat. Carl Barât + Pornography (ça vous refile pas déjà un frisson?)


(les liens sont à venir)






2. She was a child of the movies and the dollards

Là, on va dire qu'il s'agira de faire court. J'ai peu vu les salles obscures ces derniers temps, mon pete, Jeannot Lapin tu finira au gibet. Je me permets quand même de vous conseiller le film de Depleschin, si tout de fois il passe encore sur vos écran (en gros, si vous vivez à Paris, et encore). Un Conte De Noël, qui est tout sauf un conte, mais présente une affiche pâlissante d'envie, avec entre autres et surtout Matthieu Amalric. Le nom de ce dingue au palmarès doit suffire en tant que critique, et Matthieu je t'aime. Et les comentaires que tu fais sur ta première femme sont à tomber par terre, et c'est peut-être avec toi que j'ai tâché pour la première fois de sa courte exisence mon boxer Top Shop. En film à louer, pour franche découillonnade, j'avance Shaun Of The Dead, par ce qu'il sent l'anglais moyen et profond, les attaques de zombies, le copain débile et nolife et le pub en tant que QG.
Je signale par ailleurs que le prochain James Gray sort le 5 Novembre, sortez vos cartes abonnements, Joaquin Phoenix joue une fois de plus dans le film intitulé "Two Lovers".



3. Read like the book of revelations, or the beano, or unbridged Ulysses.


Coin littérature pour plus tard, il n'est après tout que 2 heures du mat.

jeudi 17 juillet 2008

"Give me an F"

J'étais là pour vous parler de Musilac je crois... 3 days of peace and Music. Ahaha ce n'était pas Woodstock,mais pas loin m'ont soufflé mes accolytes. L'idée amusante étant d'installer deux scènes l'une en face de l'autre sur un terrain vide et herbeux pour le simple plaisir de voir les spectateurs courir désespérement d'un endroit à l'autre en jouant des coudes pour avoir une place digne d'intérêt. Il faut donc savoir faire un choix, c'est là qu'on se marre un peu, je ne vous ai pas encore annoncé la programmation. J'hésite encore à vous narrer ça en trois jours bien séparés comem tout le monde ou à tout vous balancer comme ça vient et à vous de faire le tri...je penche pour la seconde idée, qui m'underground sacrément.


Je commence par le summum ou je le garde pour la fin? Le summum étant bien sûr les Babyshambles...Je sais, je vous en parle beaucoup en fractionnant tout. Bon, commençons par les groupes que j'ai écouté d'une oreille distraite en mangeant un kebab, parce qu'il n'y a que ça de vrai. Voir des churros, qui sentent la pâte à modeler. Ce fut donc les Hocus Pocus, sans commentaires, Thomas Dutronc qui a de jolis yeux bleus et un air si pure et fragile que je lui sauterait bien dessus, et le troisième jour je ne me souvient même plus de qui s'était, toute concentrée que j'étais à grimper dans les arbres centenaires plantés là pour l'occasion. J'ai enfin vu la fameuse crête de Drew qui avait mis la presse et les fans en émoi, et qui ma foi est bien divertissante. Si il pouvait se la carresser en passant ses mains dans ses cheveux quand il ne tient plus sa basse, ce serait parfait. Je vomi Daniel Darc, que j'aime pourtant bien sur Cd. Grand-père, quand on a besoin d'une canne tellement on tremble sur scène, on ne sort pas de l'hospice. Et évite les blagues qui ne font plier en deux de rire que toi seul, du style "il y a mon fils, Pete Doherty, qui va venir si il passe la frontière". Surveille ton nez avant d'aller poudrer celui des autres. Je crache sur son confrère Arno, oui c'était la soirée papys, mamie aussi avec Patti Smith sauf qu'elle a assuré, je tire une fois de plus mon Trilby pour elle parce qu'elle a la pêche et qu'elle le mérite, et parce que merde, c'est Patti Smith tout de même. Arno non, le digne double de Darc en plus gros, tient pas debout, ressort trois fois la même vanne: "bonsoir, c'est Carla Bruni" dit avec une voix d'alcolo notoire, mais pas l'alcolo qui t'amuse, non, le vieux avachi sur son comptoir dès 11 heures du mat' à cause d'un ricard. Petit joueur, quand on est pas foutu de chanter, on a au moins les couilles de ne pas se pointer à son concert, ça décevra peut-être une fan en chaleur particulièrement fondue du cerveau mais le reste du public en sera reconnaissant.

Mais pire que ces deux clampins,j'exècre BB Brunes,qui a le culot d'arriver sur scène au son de "BB Initials" de gainsbourg et de finir en reprenant "I Bet You Look Good On The Dancefloor" des Monkeys en guise d'adieux, ce qui signifie qu'on aura applaudit au début et dansé à la fin..Et pendant le reste du temps? Je dirais se boucher les oreilles à cause des cris des groupies (aaaaahhhhhh) et simultanément du guitariste (rruuaaaaaa) qui finissent par se confondre tellement c'est aigü. La première réflexion qui vient à l'esprit, c'est que le concept de l'androgyne est cultable, mais que la boucle d'oreille prol' alliée à un marcel échancré -qui tombe tellement que si c'était Peter Doherty qui l'avait porté, on aurait peut-être vu le tatouage Babyshambles, voir même le nombril- est plus risible qu'ambigü. La deuxième remarque est que, même si les Libertines ont inspiré la nouvelle scène parisienne, ce que ne cesse de clamer à corps et âme mon papier WC, j'ai nommé le R'n'F, et bien nos jeunes minets n'ont retenus que le plus inutile dans l'enseignement d'outre-manche: on fait péter les guitares, on saute très très haut et très très raide, et le batteur métisse se doit de montrer ses ridicules pectoraux. Et après, c'est quoi l'originalité de ces touffus?On crie son côté félin pour faire se pâmer les donzelles du premier rang, on chouchoute son pubic surtout "vous nous faite transpirer c'est dingue". Ces mesieurs choississent comme effets visuels de faire clignoter les lettres B.B.B., lumineux doré sur fond noir, celà est tellement subtile tellement pas bling bling, et puis, comble du raffinemement, ces lettres s'animent dès que le mot "bébé" est laché dans le micro, sachant que le chanteur a un tel sens de l'humour qu'il le glisse partout, c'est tellement hilarant que je vais pisser dans mon boxer Top Shop. BéBé Borrell viennent chercher leur quart d'heure non mérité de célébrité, et on se dit que l'avantage qu'ont les groupes anglais sur notre trio parisien, c'est que au moins, si les paroles sont à excrémenter, on s'en rend moins compte vu que héhé c'est de l'anglais. Mais Simone du calme, parce que les anglais, tu les as vu à l'oeuvre, et OMP,c'est une autre paire de manche (ahah).


Trève de plaisanterie, je voulais parler des Wombats qui, oui, viennent bien de Liverpool, comme le précise si bien leur chanson. Mais ça c'est un groupe à voir sur scène. Déjà parce que voir réuni sur scène un chanteur à la guitare bleue hawaïenne (ce qui me fait penser que j'ai oublié de préciser que la guitare de nos Bébé pas Blonds était une Hello Kitty, tellement trash), sa touffe déconfite et son petit (petit?) bide à bière, un bassiste à la bouille épanouie de farfadet à qui on ne donnerait pas plus de 15 ans et un batteur qui disparaît derrière sa batterie, ne laissant dépasser qu'une main agrippée à une bouteille de vin, et bien c'est déjà une bonne raison d'être là à poireauter sous la pluie. Vraiment, pour els yeux, c'est un spectacle. Ces types sont de vrais clowns, je vous donne en vrac le chanteur qui tente d'expliquer en bredouillant qu'il boit du vin rouge pour faire français et, effectivement, s'enfile trois-quatre verres à la suite avec un entrain qui fait plaisir à voir; notre farfadet-en-chef qui sautille tout raide avec sa basse, un index en l'air (signification qu'il est le seul à connaître), et surtout qui chantonne l'air (précision faite qu'il n'a aps de micro, on dirait un môme chantant en coeur avec la radio); le batteur qui bredouille du français, ainsi que le chanteurs, et finissent tous deux à cracher dans le micro pour exprimer leurs difficultées. Poilant je vous dit. Musicalement, c'est idéal, bonne qualité sonore et chansons faites pour sautiller des heures en rythme avec le groupe, et puis je voulais tellement crier "Laura whoo-oo-oo-oo" que ce fut un plaisir complet. Difficile de décrire l'accueil réservé par la partie novice du public, vu que j'étais dans els premiers rangs et elle pas. Un peu froid, une fois de plus, à en croire une remarque du chanteur comme quoi ça remuait plus devant que derrière, mais cela, après tout, se vérifie partout.



Sauf pour Mika bien sûr, là ceux qui ne bougeaient pas avaient déjà trop de cors aux pieds. Si vous avez vu des gens qui ne sautillaient pas sur ses petites bombes pop acidulées, merci de le signaler. Ce mec est à voir en concert, peut-être juste parce qu'il a une pêche dingue, et danse, et chante (heureusement) et se tortille comme s'il avait bu 5 Red Bull avant. En t-shirt rouge frappant qu'il enlevera après, révélant à la face du monde (oui, le public de Musilac est mégalo, mais seulement sur les bords alors) un torse poilu, innattendu. Mais Monsieur a chaud, et vu les cris ce n'était pas que pour son propre plaisir. Mika est aussi triste de voir qu'on poireaute sous la pluie, mais alors vraiment beaucoup, et il remercie sans cesse de gigoter alors qu'il pleut. Mais avec plaisir jeune homme, c'est tout naturel et Simone aime faire grincer son arthrose sur de la bonne musique. Cette pluie incessante remémore quand même au lutin rouge les glorieux jours de Glastonbury, ce qui a pour effet de faire hurler de bonheur votre swine et ses accolytes, parce que on parle de Glastonbury là quand même. Donc, comme quelques semaines avant, Mika démarre une petite séance vaudou destinée à effrayer Dieu et arrêter la pluie. Bon, Dieu devait être sourd/ surpuissant ce soir/ mouillé lui aussi par la pluie/ un peu vénére parce que quelqu'un a bousillé ses boots, en tout cas la prière n'a fait qu'accentuer la pluie, mais on pardonnera à Mika ses pauvres talents de sorcier, de toute façon il ne faut surtout pas que la pluie s'arrête, il fait une telle chaleur dans cette porcherie qu'on va tous crever.



Je vous avez dit que j'évoquerait les Do, pas en long, large et travers parce que je maîtrise mal le sujet. Pour faire court, la brunette a une coiffure d'enfer, je veux la même, un air aussi sympa, amical et mutin que celui de Lilly Allen, ce qui la fait entrer dans le grand Panthéon de la Grande Soeur/ Copine Cool Qui S'est Mise A La Chanson. Ca c'est une môme de caractère, eclipsant presque son compagnon en lui coupant la parole de sa voix de sirène rouillée. Nan mais c'est trop mignon un petit couple sur scène, on sait ça depuis perpet. Et là, frais et fleuris ( uhuh c'est pompé sur rien ça!) les Do ont beaucoup pour plaire, leurs mélodies aussi, accessoirement bien sûr.




Je crois que je peux maintenant attaquer ce qui me démange depuis peu, et beaucoup. Vu que je voudrais passer à l'article suivant, mais si je ne fini pas celui-ci avant, il restera inachevé, ce qui serait cool, mais non, un minimum de responsabilités quand même, et l'envie de crier que Peter est définitivement revenu d'entre les morts. What a shamble, what a shamble... Bien sûr qu'on s'est casés aux premiers rang, je ne fait pas la queue pour regarder un écran nan plus. Et puis, il paraît que je gêne les frileux du fond à sautiller dans mes pompasses gadouées, alors respect pour le public et surtout excuse pour parader au milieu des groupies de dernière minute (cru 2008, mais qu'est-ce qu'on se marre) avec aux lèvres un sourire grand comme ça. Attente de 15 minutes environ, le temps de se dire que l'ambiance crépete mais que le public a une étrange tendance à ressembler à un énorme pot de kékés, vous savez, ces gens qui ont tellement du style et de la classe dans le sang. Bons, prolos viennent voir dandys anglais, pourquoi pas un joli choc des cultures, ce serait mirmitif. A moins que de voir l'ami Peter à genoux dans la poudre chaque jour dans leur presse leur donne l'impression qu'ils sont faits eux et lui pour se rencontrer. Sûrement, sûrement, venez nombreux vous ne serez pas déçus. Nous (swine+ accolytes) choisissons prudement le doux refuge de la langue britannique pour éviter d'avoir à sympathiser avec les hordes de méchées noirs, crayon noir qui bave horriblement sous les yeux et escarpins noirs vernis têêêlement chic quand ils sont assortis au pantalon 36 satin alors que la demoiselle fait du 40... Repli stratégique donc, mais garder ses positions, en se promettant de foutre un bon coup de coude dans une tête ou deux quand le concert aura démarré. Viendra, viendra pas, cette question est têêêêrriblement excitante et dans le vent, on la sent poindre de partout, chacun sa petite dose d'adrénaline, je l'aurais plus en écoutant Gang Of Gin, mais encore faudrait-il qu'ils connaissent. Oui, oui, laissez-moi le plaisir de massacrer un peu le public, parce que je hais un public, ça veut toujours crier plus fort que toi, et à force ça me nique les oreilles et cordes vocales, ce que je ne souhaite surtout pas. Bon, le groupe finit par arriver sur scène, on est quand même venu pour ça à la base. Une fois de plus, voir Peter dans son petit veston est troublant, surtout quand il s'agit de réaliser encore et toujours que , la vache, il est immense et tout maigre. Magnifique quoi. Comme dit plus haut, Drew affiche désormais et depuis peu une crête rougeâtre (colo? pojo?) toute mignonne et poilante, qui le rend un brin sympathique, lui le bassiste grandissant à l'ombre d'un géant. Adam n'est toujours pas plus voyant, planqué silencieusement derrière sa batterie en tapant dessus pour éviter de regarder ce qui se passe au delà de la scène. Et Mick...eurm...a un chapeau. Fin de l'histoire, on ne parle PLUS de lui. De toute façon, ce n'est pas pour lui qu'on est là. Me font rire ceux qui tentent d'aborder tout le groupe tout au long de leur narration, allons allons ne nous la faite pas, vous n'étiez là que pour en voir un seul, il pourrait trouver d'autres clampins (excepter peut-être Drew , et feu Pat qu'on regrette encore et toujours) que ça reviendrais au même.Donc je ne vous parlerais que de Peter, puisque je n'ai regardé que lui et le gus devant moi, mais ça c'était pour mieux cracher sur le sommet de son crâne, rien à voir avec le reste ... Peter Doherty, qui devient une sacrée institution à lui tout seul, dont on parle limite en se signant (remarquez les efforts désespérés de votre Simone pour rester objective), en scène et en os, ce qui donne immédiatement un sentiment d'irréalité bien dommage, mais on s'y fait vite.Détail qui n'est pas des moindres, les incidents capillaires sont bel et bien oubliés, on lui retrouve presque la touffe des débuts, un peu plus fatiguée peut-être. Veston noir enlevé dès l'arrivée sur scène, chemise blanche, sobre, qu'il enlevera par la suite pour révéler un marcel noir des plus...disgracieux n'est pas le mot juste mais c'est le premier qui vient à l'esprit, afin de laisser apparant LE tatouage, cette tête de mort estampillée "Bilo" et surmontée du "Libertine" écrit par le grand Carl lui-même. Rien que ça, ça force le respect, je n'y avait pas eu le droit à Lille et là, de voir ces traits noirs courant sur la peau pâle à même pas 3 mètres de moi... Tout cela est bien beau me direz-vous, mais n'étais-je pas là pour parler musique? Tsst, si M. Doherty n'était défini que par sa musique (ce qui serait déà tellement amplement suffisant), ça se saurais. Mais je garde la tête haute, ce n'est pas moi qui lis le Sun. Musicalement, bon son, voix audible ce qui semble convenir à tout le monde, sauf moi bien sûr, par simple esprit de contradiction mais surtout par nostalgie de son souffle éraillé et mourrant des débuts, quand il devait hurler à s'arracher les cordes vocales pour se faire entendre par dessus la guitare. Pour le répertoire en lui-même, rien à redire, beaucoup du deuxième album, un peu du premier ( raa Killamangiro en live est décidéent une expérience que je souhaite à tous) même si les trois quarts des gens présents le découvre pour la première fois. Tout cela offert sur un rythme effréné, transformant la fosse en immense foutoir où chacun gesticule comme si il ne lui restait que ça à faire avant de crever, et le groupe, bon prince, ne laisse pas trois secondes de répit pour souffler, ils enchainent tout avec une mécanique diablerie. Ce qui fait qu'au bout de 10 minutes, je ne suis déjà plus dans un état normal, commateuse à force de sauter machinalement, les yeux rivés sur la scène sans voir tout ce qui m'entoure, la poitrine vibrante au rythme des 400 décibels qui arrivent dans mes oreiles sifflantes, chaleur bonheur, Albionship cherche l'Arcady. A chaque accalmie de 30 secondes, le temps que ça applaudisse rapidement, il s'agit pour swine et accolytes de crier le plus fort possible "Biggles", au cas où ce mot percerait le brouillard envâpé de Peter pour lui rappeler une certaine banane... Bon, visiblement, il était trop enbièré pour réagir (j'en profite pour noter, même si Cauli s'en est déjà chargée, que Peter boit de la bière dans des verres à vin et Carl du vin dans des verres à bière. J'ajoute que Carl porte le chapeau de paille aussi mal que Peter porte ce soir son marcel noir. Je ne dit rien, je constate), ou sûrement qu'en tant que femmes nous n'avons pas le privilège de grouler d'une voix mâle, profonde et virile. Dans tous les cas, il ne nous entends pas, ça alors, mais nos fans frais de 2008 si, et ils râlent parce qu'ils pensent qu'on insulte les occupants de la scène. LA BLAGUE. Vous n'imaginez pas comme le public de Musilac est désopilant. Nous n'aurons donc pas le droit à une dédicace digne de Glastonbury, mais, mais, mais avons l'immense privilège d'entendre les premiers accords de... Oui, Shoop shoop vient d'arriver, pas d'erreur possible, c'est un petit What Katie Did en live, et ça, croyez-moi, même sans le brun au torse galbre c'est trop beau pour ne pas chialer juste un peu. Si vous ne le faite pas pour cette chanson ( ah mon pete cette chanson, je ne m'attarderais pas, non non, ce n'est que What Katie Did après tout, putain avoouez que là vous tueriez bien juste un peu pour prendre 5 secondes ma place et y être) faites-le pour les 4/5 de la fosse qui sont ravis de, je cite, "découvrir une nouvelle chanson en exclu, elle sera peut-être sur le prochain album". C'est sûr que Virgin 17 ( excusez un peu, si c'est pas du poid lourd de sponsor ça) forme parfaitement bien les fans de dernière minute. C'est ces mêmes personnes qui repprochent à sieur Doherty et sa bande d'être extrêmement froids avec leur public. Certes, j'ai quoi, deux minutes pour vous expliquer? Peter en a rien à foutre du public français qui ne le suis pour la plupart que depuis qu'il est passé à Canal+, et encore moins d'un public de festial puisque cela sous-entends que tout le monde n'est pas venu pour lui. Alors pourquoi aller faire des efforts pour des incultes qui connaissent deux chansons mais le nombre exact de ses condamnations, sachant qu'en plus, en tant que bons cul-terreux, pas un ne maîtrise l'anglais? Peter Doherty solo dans une petite salle londonnienne, je peux vous dire que c'est autre chose, et là il s'agit d'un véritable partage avec le public, pas uen campagne de pub à la BBB. Alors oui, il débarque en retard, se casse avant la fin, et muet une fois qu'il a fini de chanter. Mais aucun, absolument aucun des concerts auxquels j'ai assisté ne valait le sien. L'occasion de rapeler une dernière fois que Peter Doherty gagne terriblement à être connu enfin pour sa musique. Message envoyé à tous ceux qui voulaient le voir sortir sa bouteille de crack sur scène.










Je crois bien avoir fait le tour de ce qu'il fallait raconter, des bonus seront ajoutés si vous êtes sages et me léchez les pieds.









Cet article a été copié-collé une bonne cinquantaine de fois,de peur qu'un malencontrueux beug vienne me pourrir la demie-heure.




Ghislaine, c'est la fête au village, fait péter tes jaretelles