mardi 26 août 2008

" Bis...Bis...Bismarck?"




Je suis en train de tomber dans une addiction démente profonde et ancrée du maquillage du Joker. De ses cheveux luisants. De sa petite langue frétillante. De ces bégayement confiants. Et je viens de lui consacré un deuxième article fôlishement coule.C'est la merde les amis.

dimanche 24 août 2008

" You'll Never Fumigate The Demons"

Le meilleur moyen de vivre autre part que dans la réalité. N'oubliez jamais ça. Bien sûr que j'ai traîné des pieds. Après Burton, comment en serait-ce autrement? Même si... Le maquillage était une sacrée promesse. Ok, soupir de renoncement, allons-y pour le maquillage alors. Le titre de ce nouveau Batman, impossible de s'en souvenir. De toute façon, dites "Batman", tout le monde verra de quoi vous parlez. Evoquons d'abord ce qui été attendu, à la pelle. A savoir, une tonne d'effets spéciaux, de haut niveau; le film d'action a décidement atteind un niveau de réalisme presque effrayant. La bande-son y est pour quelque chose, musique sobre et bruits de chocs répercutés avec un niveau sonore au-dessus de la moyenne. Et oui, pour ceux qui se posaient la question, Batman a une jolie moto et des muscles gros comme ça. Et, oui, on a bien le droit à un happy end inévitable. Teinté cependant d'une bonne couche de noir. Merci, pourquoi ais-je traîné des pieds? La mise en scène est soignée, le scénario moins naïf que la plupart des blockbusters. Ce n'est pas parce que les filles sont jolies que cela les sauvra. Ce n'est pas parce que les gentils ont un brushing blond qu'ils sont protégés. Batman est un héros bien fade, tiraillé entre des problèmes métaphysiques bien connus ( merci Spiderman qui se fait les mêmes crises existentielles ) à savoir: suis-je bon ou mauvais? Suis-je un héros ou un raté? On s'en fout pas mal Bat, mais c'est pas grave, continue. Tu ressemble un peu à un amas de pâte à modeler dans ton costume moule-boule, mais accroche toi, et vole depuis les immeubles.Inutil de vous dire que la plus grande force du film réside dans le personnage du Joker, sorte de marionnette décharnée qui aurait brisé ses fils pour mieux remanier le monde à sa vision. Et envoyer le beau gosse (??!!) de la ville se défigurer et lui réclamer sa rédemption. Cela ne vous rappelle rien ? Après tout, Heath Ledger avait recconnu s'inspirer de lui pour jouer son personnage. La preuve résidant dans une crispure caractéristique de la machoire et une manière particulière de plonger ses doigts noirics dans sa chevelure bordélique pour tenter d'y mettre de l'ordre. Et cette habitude aussi d'observer avec obsession sa propre image enlaidie à l'infini par la télévision. Arrêtons là les comparaisons, ce serait dédaigner le talent déployé par Heath Ledger pour créer un Joker qui déboulonne en beauté celui instauré par Jack Nicholson. Autant le Joker de Burton était un vrai clown, souriant de tout son visagee lisse et s'éclatant dans sa contre-culture, autant celui planté par Ledger est d'un désespoir terrifiant.Tics nerveux secouant sa bouche tordue, langue qui se tortille, douée d'une vie propre. Démarche écrasée par sa veste violine, voix croassante et inflexible l'instant d'après, le bonhomme est multiple et surprenant. Le film relate la transformation de cette "bête de foire " en un assassin le plus fascinant de l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots). Qui rie à son propre tragique et est là non pas pour montrer à la face du monde sa noirceur mais pour révéler à tous le véritable visage du genre humain, dont la couche de verni commence elle aussi à fondre sur les joues en barbouillant les joues. On retrouve un peu du Fight Club dans le message de joyeuse anarchie qui pointe timidement sur la pellicule. Sauf que le Joker est encore plus crédible que Tyler Durden, un vrai personnage de tragédie. Un autte genre de héros qui prend plaisir à se jetter tout droit dans un mur. Le seul personnage vraiment humain dans tout le film, humain dans toute sa complexe psychose.





Les Cahiers du Cinéma proposent de créer votre ciné-manga sur leur site. Marrant.

samedi 23 août 2008

" Panic In The Streets Of London"

Je suis impardonnable et fouettable. J'ai rallumé la télé. Simone, Simone, mais pourquoi ? Parce que . ACCRO aux J.O., chutes de gym en particulier. Vivement les J.O. d'hiver pour les gamelles du patinage. Et puis les commentaires de nos envoyés français sont tordants, je pensais être maître en remplissage de vide, mais non, mais c'est pas grave, mais qu'est-ce qu'on se marre. " marathon à 1 heure du matin, on compte sur vous, soyez au rendez-vous" J'arriiiiiiiive. Qui dit T.V. dit pubs, culture pub que j'ai dédaigné avec un sacré mépris depuis un an. Tout ceci pour régresser aujourd'hui et exploser de rire devant David Doullet déclarant à un môme qui veut soulever 100 kilos "mange un papi brossard". Môme triste: "mais ça marche pas". " nan, mais qu'est-ce que c'est bon". Trop de rires nerveux, le signe qu'ile st décidément temps de rentrer. j'abandonne le footing pou rechausser mes rollers, parce que les mollets je m'en fout pas mal, mais les cuisses un peu moins.

"POWELL POWELL POWELL vazy cours, woooo reccord du monde! reccord du monde! reccord du monde!!"

Je tire mon trilby à toute personne qui aura compris le fonctionnemeent de ce putain de forum qu'est le FDB. Après 6 posts, je suis pas loin d'abandonner.

Régression télé, mais aussi musicale. Avec un bonheur dingue à réécouter tous ces tubes de son enfance, Simone a un sourire gaga et s'est racheté des sucettes. Qui se souvient de Tarkan- Kiss Kiss / Cher/ Sophie ellis-Bextor - Murder on the Dancefloor/ Abba/ Ricky Martin ????Muâ, muâ, muâ. Et on lève les bras et on les tourne dans tous les sens et ouaaiiiiiiiissss c'est la quiiiilllllllle.



Le truc que je n'arriverais jamais à expliquer, c'est pourquoi tout le monde 100 balles sur Amy Winehouse. Amy, je t'AIME PAS, et j'aime PAS TA VOIX et j'aime pas TA CHOUCROUTE PELLICULAIRE. Ouais, j'ai voté pour toi, face à Led Zepplin. Mais ça ne fait pas de nous des amies pour autant. Alors arrête de me harceler, je viendrais pas faire du shopping avec toi.



'tin, une fight sur le ring en liivve, riiioooot in Pekin!!! Et ya des dingues qui sautent de 10 mètres, faites-les INTERNER

samedi 16 août 2008

"Listen Hard And Close, Why Are You Morose?"



Voilà ce qu'était en quelques mots Berlin, ville qui va atteindre non pas le sommets mais les hauts plateaux des Villes-Top-Tzarrible-Vivable-Crevable-Que-Je-M'en-Mets-Plein-Les-Bottes. J'aime Berlin, I love Berlin, Ich liebe Berlin et le Kreuzberg, quartier inécrivable mais tzarrible d'entre les tzarribles. Et le métro aussi. Et les friperies. Ville Cul-turelle à souhait, et je vais vous citer tout ce que vous auriez le malheur de ne pas encore connaître, in-cul-terreux que vous êtes. Mais avant, je voudrais faire pat de deux ou trois trucs plus ou moins importants...C'est quoi cette nouvelle présentation de Blogger? Peuvent pas demander avant de changer? ça m'a qûûûasiment filé un infarctus. Sinon, euh, voyons, ah voui, je possède maintenant le coffret Rock Diary d'Hedi Slimane et ma foi non, je n'en suis pas peu fière. C'est de toute beauté. Revenant de Germany avec trois tonnes de trucs, j'ai passé ma première soirée à déménager ma chambre. ça n'a pas plu à Simone, mais après tout c'est pas sa chambre, merde alors.



En panne de bouquins? "Las Vegas Parano" en coup de coeur n°1, même si le commentaire en quatrième de couverture est de Philipe Manoeuvre.Vous emmerdez Philou et vous m'achetez ça vite fait. James Joyce, "Portrait de l'Artiste en Jeune Homme", un classique. J'ai enfin trouvé "Ulysses" et je vous dirais ce que ça vaut, patience. Nom de Pete, nom de Pete, "Rant" de Chuck Palanhiuk. Mais OMP mais WAL, mais comment ce type fait-il pour pondre des hallucinations pareilles? Trip bluffant, comme d'hab. Un petit Balzac pour la route, parce que OUI, AIMONS BALZAC, "Splendeur et Misère des Courtsanes": Vautrin y fait son come-back d'homo pas vraiment refoulé. "Sam The Cat" de Matthew Klam, petites nouvelles sur les coulpes et leurs crises touours du point de vue masculin. Dépaysant mais pas de quoi fouetter un chat (merci de rire, d'aplaudir, de saluer cette vanne merveilleusement recherchée). "Owen Noone et Marauder" de Douglas Cowie, écriture moyenne et histoire chiante à souhait. Livre de sable à vite oublier. j'ai trouvé l'intégrale d'Oscar Wilde, poèmes en anglais compris, une merveille. "Mygale", pour tous ceux qui voudraient voir Thierry Jonquet à l'asile. "La ferme des Animaux" de Georges Orwell, et avant que vous vous marriez ( sans bagues), Simone tient à signaler que vouloir trouver un livre facile à lire en anglais réduit grandement le choix. Et pis la couverture est blanche, on a le droit de la décorer nous-même, c'est pas coule ça? j'adore-j'adhère, parce que ça faisait longtemps. Et pour finir par du Jean Genêt, parce qu'on revient toujours à Jean Genêt, "Un Captif Amoureux" et non, il est inutile de tenter de suivre l'histoire. Livre magistral.



Pour la musique, je vous cite en vrac des noms de groupes dont les flyers couvraient la moitié de la ville. Rien ne prouve qu'ils soient excellent. Après écoute, je vous filerais les liens. Ce qui donne : The Adicts, Blue Man Groupe, The Rockandys, The Squared Circle. En groupes rappots à Berlin, je vous conseille les incontournables Lou Reed, Nick Cave and The Bad Streets, Crimes And The City Solutions (rien que le nom vaut déjà le coup d'oreille), Jack Brel et son "ça sent la bière de Londres à Berlin" (on fait ce qu'on peut). Ce voyage m'aura aussi permis de ré-écouter mon ipod, ce qui donne à Simone l'occasion de gueuler que OUAIS, "Bigmouth Strikes Again" et "Panic" des Smiths sont des classiques, hang the DJ pour voir. Amour du Cuckoo en grande forme avec "I'm a Cuckoo" de Belle and Sebastian et "Cuckoo 1440" du petit père Doherty. Adam a fait du bon boulot, Simone est en overkiffe de Roses Kings Castles. Merci Carlos pour les sessions accoustiques.



Cargaison de dvd pour occuper les soirs de pluie. "Lost In Translation", film inattendument très drôle, fin, léger, féminin, agréable. "Apocalypse Now", un classique, poids lourd. Rien que pour le quart d'heure Robert Duvall qui aime l'odeur du napal au petit dej et met du Wagner pour bombarder les vietnamiens en faisant du surf. "The Yard" et "We Own The Night", oui Simone va embrasser avec la bave James Gray. Je n'avais jusqu'ici pas trouvé le temps de parler de "Valse avec Bachir", esthétiquement très réussi, un vrai bonheur de cinéphile. Pour l'histoire, je me suis sentie moins concerné. Le truc sûr, c'est que dans la série Dessins-animés-engagés, Persépolis ne fait pas le point. la première séquence en noir et jaune est d'un niveau abasoudrissant.



On passe à la photograhie? non, je ne vous emmerde plus avec Hedi Slimane, pour cet article dumoins. Le coup de coeur incontesté de Simone va à Herbert Tobias, c'est même son bouquin de photos à lui que j'ai failli acheter,c 'est dire. Photos classieuses, vaporeuses, et une série qui n'est pas sans rappeler l'univers Genêt, érostisme, jeunes hommes et salive. A noter entre autre des portraits de Nico, la chanteuse du Velvet. Les photos de criminels par Wegee sont elles aussi bien emballantes. Rodchentko, le célèbre photographe russe, est digne d'intérêt lui pour les points de vue utilisés dans ses photos. Beaucoup des ses travaux ont servis, d'abord dans des journaux intellectuels russes, puis ensuite pour la propagande soviétique à grands coups de photos d'athlètes. Simone adhère moins au style, sauf pour deux photos : le portrait du jeune poète russe Vladimir Mayakovski et le gus sur son échelle.


Et je vous fait le reste plus tard. Vous n'êtes pas content, ba c'est pareil.
Je suis toujours à la recherhce d'une bonne police. Celle-là m'emballe: on y voit que dalle, j'adore-j'adhère! e viens de tuer un moustique pendant qu'il me piquait, ce connard n'aura pas eu son orgie.

" Bigmouth Strikes Again"




Ic! Berlin. Trop de vert.Ordures.Danke. Wagner refilait à Allen des envies d'invasion polonaise...Est-ce Tokio Hotel qui me donne envie d'atterrir ici? Wurst.Tzarible n'est pas le mot exact mais c'est le premier qui vient à l'esprit.The Yard. Bière, encore, toujours.Sous les pavés la route.Photo gallery.Karl Marx Allee. Lunettes rouges bon marché introuvables trouvés.Novembre."I march in the parde of liberty but as long as I love you I'm not free".L'Ost in paradise.Volk Luxus. Fotogallery.Herbert Tobias.Las Vegas Parano.Currywurst.Rouge/orange-rouge/vert/orange/rouge/orange-rouge/vert.Les Ailes du Désir.Rodchtenko.Le mur.Des Briques.Blue Man Band.Bottes pour l'hypothétique Glaston.Bitte.Surtout, ne pas penser au destin de Lisa.Wurst. Crime and the city Solutions. (G)Host in the (s)hell. J.O. quand même.Kino.Je suis montée en haut du Reichstag et je me suis demandée quel genre de courage il fallait pour se jeter dans le vide. Apocalypse Now.The Rockandys.Do you read me?Fotogallery. Fotogallery.Croisé, un sosie de Sam Riley (encore?).DPT sur Motor Fm et affiches.Fotogallery.I love KRSBRG is dead. Slaves. The Adicts. Hate cops love art.Librairies démantes. Total demokratie.Nichts kan uns. WURST.Mineral wasser. appelstrudel. Pier Paulo pasolini was almost born in Berlin.The squared circle. I have hope anyway.Rock Diary. Trust no faces. Who killed Mitte?



vendredi 1 août 2008

"That's The Life Of A Hired Gun"

Simone se casse , bye-bye Franckistan.










IC! BERLIN