samedi 16 août 2008

"Listen Hard And Close, Why Are You Morose?"



Voilà ce qu'était en quelques mots Berlin, ville qui va atteindre non pas le sommets mais les hauts plateaux des Villes-Top-Tzarrible-Vivable-Crevable-Que-Je-M'en-Mets-Plein-Les-Bottes. J'aime Berlin, I love Berlin, Ich liebe Berlin et le Kreuzberg, quartier inécrivable mais tzarrible d'entre les tzarribles. Et le métro aussi. Et les friperies. Ville Cul-turelle à souhait, et je vais vous citer tout ce que vous auriez le malheur de ne pas encore connaître, in-cul-terreux que vous êtes. Mais avant, je voudrais faire pat de deux ou trois trucs plus ou moins importants...C'est quoi cette nouvelle présentation de Blogger? Peuvent pas demander avant de changer? ça m'a qûûûasiment filé un infarctus. Sinon, euh, voyons, ah voui, je possède maintenant le coffret Rock Diary d'Hedi Slimane et ma foi non, je n'en suis pas peu fière. C'est de toute beauté. Revenant de Germany avec trois tonnes de trucs, j'ai passé ma première soirée à déménager ma chambre. ça n'a pas plu à Simone, mais après tout c'est pas sa chambre, merde alors.



En panne de bouquins? "Las Vegas Parano" en coup de coeur n°1, même si le commentaire en quatrième de couverture est de Philipe Manoeuvre.Vous emmerdez Philou et vous m'achetez ça vite fait. James Joyce, "Portrait de l'Artiste en Jeune Homme", un classique. J'ai enfin trouvé "Ulysses" et je vous dirais ce que ça vaut, patience. Nom de Pete, nom de Pete, "Rant" de Chuck Palanhiuk. Mais OMP mais WAL, mais comment ce type fait-il pour pondre des hallucinations pareilles? Trip bluffant, comme d'hab. Un petit Balzac pour la route, parce que OUI, AIMONS BALZAC, "Splendeur et Misère des Courtsanes": Vautrin y fait son come-back d'homo pas vraiment refoulé. "Sam The Cat" de Matthew Klam, petites nouvelles sur les coulpes et leurs crises touours du point de vue masculin. Dépaysant mais pas de quoi fouetter un chat (merci de rire, d'aplaudir, de saluer cette vanne merveilleusement recherchée). "Owen Noone et Marauder" de Douglas Cowie, écriture moyenne et histoire chiante à souhait. Livre de sable à vite oublier. j'ai trouvé l'intégrale d'Oscar Wilde, poèmes en anglais compris, une merveille. "Mygale", pour tous ceux qui voudraient voir Thierry Jonquet à l'asile. "La ferme des Animaux" de Georges Orwell, et avant que vous vous marriez ( sans bagues), Simone tient à signaler que vouloir trouver un livre facile à lire en anglais réduit grandement le choix. Et pis la couverture est blanche, on a le droit de la décorer nous-même, c'est pas coule ça? j'adore-j'adhère, parce que ça faisait longtemps. Et pour finir par du Jean Genêt, parce qu'on revient toujours à Jean Genêt, "Un Captif Amoureux" et non, il est inutile de tenter de suivre l'histoire. Livre magistral.



Pour la musique, je vous cite en vrac des noms de groupes dont les flyers couvraient la moitié de la ville. Rien ne prouve qu'ils soient excellent. Après écoute, je vous filerais les liens. Ce qui donne : The Adicts, Blue Man Groupe, The Rockandys, The Squared Circle. En groupes rappots à Berlin, je vous conseille les incontournables Lou Reed, Nick Cave and The Bad Streets, Crimes And The City Solutions (rien que le nom vaut déjà le coup d'oreille), Jack Brel et son "ça sent la bière de Londres à Berlin" (on fait ce qu'on peut). Ce voyage m'aura aussi permis de ré-écouter mon ipod, ce qui donne à Simone l'occasion de gueuler que OUAIS, "Bigmouth Strikes Again" et "Panic" des Smiths sont des classiques, hang the DJ pour voir. Amour du Cuckoo en grande forme avec "I'm a Cuckoo" de Belle and Sebastian et "Cuckoo 1440" du petit père Doherty. Adam a fait du bon boulot, Simone est en overkiffe de Roses Kings Castles. Merci Carlos pour les sessions accoustiques.



Cargaison de dvd pour occuper les soirs de pluie. "Lost In Translation", film inattendument très drôle, fin, léger, féminin, agréable. "Apocalypse Now", un classique, poids lourd. Rien que pour le quart d'heure Robert Duvall qui aime l'odeur du napal au petit dej et met du Wagner pour bombarder les vietnamiens en faisant du surf. "The Yard" et "We Own The Night", oui Simone va embrasser avec la bave James Gray. Je n'avais jusqu'ici pas trouvé le temps de parler de "Valse avec Bachir", esthétiquement très réussi, un vrai bonheur de cinéphile. Pour l'histoire, je me suis sentie moins concerné. Le truc sûr, c'est que dans la série Dessins-animés-engagés, Persépolis ne fait pas le point. la première séquence en noir et jaune est d'un niveau abasoudrissant.



On passe à la photograhie? non, je ne vous emmerde plus avec Hedi Slimane, pour cet article dumoins. Le coup de coeur incontesté de Simone va à Herbert Tobias, c'est même son bouquin de photos à lui que j'ai failli acheter,c 'est dire. Photos classieuses, vaporeuses, et une série qui n'est pas sans rappeler l'univers Genêt, érostisme, jeunes hommes et salive. A noter entre autre des portraits de Nico, la chanteuse du Velvet. Les photos de criminels par Wegee sont elles aussi bien emballantes. Rodchentko, le célèbre photographe russe, est digne d'intérêt lui pour les points de vue utilisés dans ses photos. Beaucoup des ses travaux ont servis, d'abord dans des journaux intellectuels russes, puis ensuite pour la propagande soviétique à grands coups de photos d'athlètes. Simone adhère moins au style, sauf pour deux photos : le portrait du jeune poète russe Vladimir Mayakovski et le gus sur son échelle.


Et je vous fait le reste plus tard. Vous n'êtes pas content, ba c'est pareil.
Je suis toujours à la recherhce d'une bonne police. Celle-là m'emballe: on y voit que dalle, j'adore-j'adhère! e viens de tuer un moustique pendant qu'il me piquait, ce connard n'aura pas eu son orgie.

1 commentaire:

Cauli a dit…

estceque c'est normal si tout est écrit très petit ou est ce que c'est mon ordi qui bug ??? =D